Le projet « Royan, nouvelles vagues » en fera-t-il, des vagues ? Forcément impactés par la métamorphose à venir du Front de mer, les 46 commerçants qui en « habitent » le rez-de-chaussée ne voient pas tous du meilleur œil la suppression des « coques » et, surtout, des espaces fermés qu’elles permettaient à nombre d’eux. Un dévoiement du règlement du Front de mer, d’ailleurs, qui a fini par altérer la ligne même des deux immenses immeubles arqués, mais qui a pris au fil du temps valeur d’usage. « Les coques, on n’en veut plus », a résumé vendredi 26 avril, au Palais Royan Événements, l’adjointe au maire en charge…
Le projet « Royan, nouvelles vagues » en fera-t-il, des vagues ? Forcément impactés par la métamorphose à venir du Front de mer, les 46 commerçants qui en « habitent » le rez-de-chaussée ne voient pas tous du meilleur œil la suppression des « coques » et, surtout, des espaces fermés qu’elles permettaient à nombre d’eux. Un dévoiement du règlement du Front de mer, d’ailleurs, qui a fini par altérer la ligne même des deux immenses immeubles arqués, mais qui a pris au fil du temps valeur d’usage. « Les coques, on n’en veut plus », a résumé vendredi 26 avril, au Palais Royan Événements, l’adjointe au maire en charge de la culture et du patrimoine, Nadine David, devant des centaines de Royannais majoritairement favorables au projet qui leur a enfin été dévoilé.
Au-delà des seuls professionnels opérant sur le Front de mer, Patrick Marengo, le maire, le pressentait et l’a redit ce vendredi 26 avril, « ce projet était très attendu, des Royannais eux-mêmes, et des touristes. Notre Front de mer est devenu, par endroits, misérabiliste, il donne une image peu enviable de notre attention ». L’édile entend par ce projet « Royan, nouvelles vagues », « donner envie, d’abord, aux Royannais de retourner sur ce Front de mer, de se le réapproprier ». Pour ce faire, la Ville a retenu le projet présenté par le cabinet SCE/Ateliers Up +, qui avait déjà réalisé pour la Ville une étude sur la redynamisation du centre-ville, il y a quelques années.
Quatre pavillons
Parmi les 46 commerçants opérant sur le Front de mer actuellement la Ville a recensé 15 établissements proposant une restauration à table ou à emporter. Les seconds devront se contenter à l’avenir des terrasses protégées par des stores bannes. Les premiers, en revanche, pourront encore disposer de salles fermées déportées de leur propre fonds privé. Certains, du moins. Quatre pavillons seront aménagés, en effet. Deux de part et d’autre de la place du 4e-Zouaves, chacun n’accueillant qu’un restaurant. Deux autres pavillons, doubles ceux-là, seront construits devant la partie haute du Front de mer. Soit une solution pour six restaurants servant à table, tout au plus.
La voiture « contenue »
La circulation des voitures, deux-roues motorisés et autres camions de livraison ne sera pas bannie du nouveau Front de mer. Une voie à double sens sera même maintenue devant la partie haute, entre la place du 4e-Zouaves et la rampe Torchut. En revanche, une voie à sens unique courra du 4e-Zouaves à la Poste. Les conducteurs de véhicules motorisés pourront toujours s’engager sur le Front de mer et en ressortir depuis ou vers l’avenue de la République par la place du 4e-Zouaves.
L’une des craintes des mêmes automobilistes portait sur le stationnement. L’adjoint en charge de la sécurité, Philippe Cussac, a rassuré l’auditoire, vendredi, en annonçant que « 86 % des places de stationnement seront conservées ». Rappelant accessoirement que « 2 100 places de stationnement existent en centre-ville ».
Plus végétal
En composant avec les arbres existants, en s’appuyant évidemment sur les Jardins de la mer, le cabinet SCE/Ateliers Up + ont proposé une accentuation de la présence végétale sur le Front de mer. Imaginant deux ambiances : sur la partie haute, des essences plus denses et luxuriantes d’inspiration tropicale, pour « une promenade aux teintes chaudes, privilégiant pour la partie basse, côté Poste, « une promenade aux teintes bleues et jaunes évoquant les jardins secs de bord de mer ».
« Nouvelles vagues »
L’appellation du projet, « Royan, nouvelles vagues », découle d’un détail graphique : les motifs qui orneront le revêtement de sol en pavés des espaces de déambulation piétonne. Le cabinet SCE/Ateliers Up + font écho à l’inspiration brésilienne, déjà, de l’architecture des années 1950 à Royan en reprenant le motif des « vagues » que l’architecte brésilien Roberto Burle Marx a notamment utilisé, sous la forme d’une mosaïque de pavés, sur la promenade longeant la plage de Copacabana, à Rio de Janeiro.
Au pas de charge
Avant même de lever le voile sur les esquisses quasi finales du projet, Patrick Marengo avait annoncé vouloir avancer vite, visant un achèvement de cette réhabilitation au printemps 2026. Année électorale… Le maire a rappelé vendredi le calendrier de l’opération, scindée en deux phases : la première d’octobre 2024 à avril 2025, la seconde d’octobre 2025 à avril 2026. La Ville prévoyait initialement de consacrer un budget de 6,5 millions d’euros hors taxes au projet. « L’extension du périmètre d’intervention et des compléments, les pavillons notamment, portent le coût du projet à 8 millions d’euros hors taxes », a affiné vendredi l’adjoint aux finances, Philippe Cau.
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