Les 58 % d’engagements déjà tenus sont presque déjà du passé. Maire depuis 2017, mais élu pour la première fois en juin 2020 à la tête de sa propre liste, Patrick Marengo veut rendre compte de son action à ses administrés. Il les invitera le 27 septembre (1) à un bilan à mi-mandat. Son action, il la juge engagée « sur de bons rails », mais lui se focalise sur « le dur », son grand projet, la réhabilitation du Front de mer, « très attendue ».
Si vous deviez résumer la tonalité et le contexte des trois premières années de la mandature actuelle, comment les analyseriez-vous ?
Moi, j’observe que…
Les 58 % d’engagements déjà tenus sont presque déjà du passé. Maire depuis 2017, mais élu pour la première fois en juin 2020 à la tête de sa propre liste, Patrick Marengo veut rendre compte de son action à ses administrés. Il les invitera le 27 septembre (1) à un bilan à mi-mandat. Son action, il la juge engagée « sur de bons rails », mais lui se focalise sur « le dur », son grand projet, la réhabilitation du Front de mer, « très attendue ».
Si vous deviez résumer la tonalité et le contexte des trois premières années de la mandature actuelle, comment les analyseriez-vous ?
Moi, j’observe que ce mandat, c’est un mandat de gestion de crises. C’est vrai pour la Ville de Royan, c’est vrai pour la communauté d’agglomération, pour toutes les collectivités. Nous avons dû gérer la crise liée au Covid-19, les conséquences de la guerre en Ukraine, avec un renchérissement du coût de tous les matériaux, de tous les marchés, de travaux, en particulier, avec une inflation qui n’est pas encore maîtrisée. Nous avons aussi dû gérer des situations qui n’étaient pas planifiées, comme le dégel du point d’indice de la fonction publique (1). Ce dégel était totalement justifié, mais il faut que nous, collectivités, en soyons prévenues plus en amont, pour qu’on le prenne en compte dans nos budgets. Même mes opposants Christophe Plassard et Thomas Lafarie reconnaissent notre « bonne gestion de la crise sanitaire et ukrainienne ». Ça fait quand même plaisir ! (rire)
Plus précisément, quel est le bilan de votre action à la moitié du mandat que vous présenterez publiquement le 27 septembre ? Un exercice inédit, d’ailleurs…
En effet, pour différentes raisons qui appartiennent à mes prédécesseurs, parce que le contexte ne s’y prêtait peut-être pas, non plus, ça ne se faisait pas avant. Je serai donc le premier maire à faire un bilan de mi-mandat, un bilan qui se veut vraiment honnête, transparent et humble, parce qu’il y a des choses qu’on aurait pu faire mieux, je le dis très clairement. Ceci dit, globalement, nous sommes sur de bons rails, malgré la crise, qui nous a freinés : sur 97 engagements pris lors de la campagne électorale 2020, nous en sommes à 58 % d’engagements réalisés, ce qui n’est pas rien, 28 % d’engagements en cours et 14 % restant à faire. Nous sommes donc dans la bonne direction. Maintenant, le plus dur, pour moi, reste à venir.
« Le plus dur », c’est notamment la nécessaire réhabilitation du Marché central, pour un coût de 5,2 millions d’euros, que vous vous apprêtez à démarrer ?
Le Marché central, c’est bon, c’est parti. Le parking a été fermé le 4 septembre, les commerçants débuteront sous la halle provisoire le 10 octobre, les travaux débuteront le 16 octobre. La difficulté majeure, dans ce chantier, qui va durer jusqu’en juin 2024, c’est le stationnement, mais ça va se gérer. Pour moi, en réalité, la vraie grande opération à venir, c’est la requalification du Front de mer ! Je me suis engagé là-dessus, donc je vais le faire ! Je sais que cette réhabilitation est très attendue.
À quel stade du projet vous situez-vous ?
Nous avons retenu cinq cabinets d’architecture, sur 27 candidats, cinq cabinets qui planchent sur leur proposition depuis août. Un jury de concours se réunira en novembre pour retenir le projet définitif. Entretemps, je vais recevoir tous les commerçants, pour entendre leurs avis, leurs attentes. Nous concerterons aussi les habitants, la population royannaise. Nous concerterons, mais je veux que nous allions vite. Ce chantier, d’un coût estimé à 7 millions d’euros, sera réalisé en deux tranches, entre octobre 2024 et avril 2025 et d’octobre 2025 à avril 2026. Le calendrier va être serré, mais j’aimerais bien que ce soit achevé pour les prochaines élections municipales. C’est vraiment un beau projet !
Un beau projet, mais qui n’« existe » pas encore…
Si, on en connaît les grandes lignes et les grands principes. Nous voulons en finir avec ce baladoir sombre, sortir de cette logique de bocaux à poissons que sont les vérandas, pour faire quelque chose d’aéré, d’agréable, ouvrir le Front de mer vers l’estuaire et vers la mer. En recréant des terrasses vers l’avant, en créant des liaisons douces, cyclables et piétonnes. Nous reverrons aussi la circulation automobile. Il n’y aura peut-être plus de circulation sur le bas du Front de mer, on verra ce que nous proposeront les cabinets. Nous avons là une occasion unique de repenser tout le Front de mer !
(1) Le mercredi 27 septembre, à 18 heures, à l’Espace Cordouan, 24 rue Henri-Dunant. Ce bilan fera également l’objet d’un long dossier dans le prochain magazine municipal Royan « Le Mag ».
(2) Cette mesure représente une hausse globale de 700 000 euros annuels de la masse salariale de la Ville.
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