Vice-président de la Cara en charge, notamment, des grands projets, dont le Plan piscines, Patrick Marengo a remercié ce lundi 27 mai le maire de Saujon, Pascal Ferchaud, « pour sa souplesse et son intérêt communautaire sur ce sujet ». L’édile saujonnais a esquissé un sourire modeste. Conscient, sans doute, que lui aussi peut remercier en retour la Communauté d’agglomération Royan Atlantique d’avoir accédé à l’une de ses principales requêtes dans ce dossier « piscines ». La Cara projetait déjà, évidemment, de réhabiliter l&’…
Vice-président de la Cara en charge, notamment, des grands projets, dont le Plan piscines, Patrick Marengo a remercié ce lundi 27 mai le maire de Saujon, Pascal Ferchaud, « pour sa souplesse et son intérêt communautaire sur ce sujet ». L’édile saujonnais a esquissé un sourire modeste. Conscient, sans doute, que lui aussi peut remercier en retour la Communauté d’agglomération Royan Atlantique d’avoir accédé à l’une de ses principales requêtes dans ce dossier « piscines ». La Cara projetait déjà, évidemment, de réhabiliter l’équipement saujonnais. Pascal Ferchaud militait pour que la Cara en prenne la gestion dès à présent. L’enjeu : transférer à un cercle plus large le déficit structurel qu’assume le seul Sivu (syndicat intercommunal à vocation unique) de la piscine de la Lande. Et la commune de Saujon, essentiellement.
Unique piscine familiale publique couverte du Pays royannais (1), le bassin de Saujon attire des usagers au-delà des seules communes adhérant au Sivu qui régit l’équipement (2). Ces communes, en revanche, assument le déficit inévitable d’une telle structure. Celle de Royan, par exemple, a coûté 600 000 euros à la Ville en 2023. Pour être juste, Saujon compense même pratiquement seule ce déficit. Il était de 294 074 euros en 2023, la part de Saujon s’est élevée à 242 000 euros, les parts des neuf autres communes du Sivu totalisant 14 675 euros.
« D’intérêt communautaire »
L’empressement de Pascal Ferchaud au transfert de « sa » piscine dans le giron de la Cara s’entend mieux à la lueur de cet éclairage chiffré. Pour être précis et complet, la Communauté d’agglomération Royan Atlantique exerce déjà la compétence – optionnelle – « construction, aménagement, entretien et gestion d’équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire ».
Lundi 27 mai, les délégués des 33 communes membres ont accepté, à la majorité, d’apporter ce complément à la définition de cette compétence : « Sont d’intérêt communautaire les futurs équipements aquatiques de Royan, d’Étaules et de Cozes, qui seront construits, aménagés, entretenus et gérés par la Cara. La piscine publique de Saujon est reconnue d’intérêt communautaire à l’échéance – au plus tard – du 1er juillet 2025, car elle devra au préalable faire l’objet de différentes procédures de transfert. »
Saujon y gagne
Lors d’un tel transfert, une commission est constituée pour évaluer les charges. Si une intercommunalité hérite d’une commune ou d’un syndicat intercommunal d’un équipement rentable, il est juste que la collectivité qui perd un bénéfice en récupère une partie. À l’inverse, et le président de la Cara Vincent Barraud le laissait entendre lundi en marge du conseil communautaire, Pascal Ferchaud peut être raisonnablement confiant : la Cara ne viendra pas demander à Saujon de lui compenser le déficit que l’intercommunalité accepte d’assumer.
Pascal Ferchaud plaidait pour que la réhabilitation de sa piscine soit réalisée en priorité
En acceptant de soulager le Sivu de la piscine de la Lande dès 2025, la Cara tient compte « de la nécessité de ne pas fermer le bassin existant de Saujon pour maintenir une offre d’accueil a minima sur le territoire en attendant l’ouverture d’au moins un nouvel équipement et de pouvoir procéder aux travaux de maintenance qui seront nécessaires avant cette échéance ».
Pascal Ferchaud plaidait il y a quelques semaines encore pour que la réhabilitation de sa piscine soit réalisée en priorité. Un tel chantier priverait le territoire de l’équipement pendant au moins dix mois. La nouvelle piscine de Royan devrait très vraisemblablement être construite avant la rénovation de celle de Saujon. En revanche, telle que la Cara l’a voté lundi 27 mai, l’intercommunalité assumera tous travaux urgents ou opérations d’entretien d’ici à la réhabilitation annoncée, estimée à 3,2 millions d’euros.
(1) Avec sa profondeur uniforme de 2,20 m, la piscine de Royan ne permet pas le « barbotage ».
(2) Adhèrent à ce Sivu, outre Saujon, Balanzac, Corme-Écluse, L’Éguille-sur-Seudre, Le Gua, Médis, Mornac-sur-Seudre, Sablonceaux, Sainte-Gemme et Saint-Romain-de-Benet.
Un plan à 44 millions d’euros
Le premier adjoint au maire de Royan, Didier Simonnet, a interpellé lundi 27 mai l’assemblée communautaire sur le futur mode de gestion des quatre équipements aquatiques du Pays royannais. Une séance plénière sera consacrée à cet aspect du Plan piscines, a confirmé le président de la Cara, Vincent Barraud. La Cara s’oriente vers un investissement global de l’ordre d’environ 44 millions d’euros hors taxes, avec la construction de trois piscines neuves, à Royan (25,60 M€ HT), à Étaules (8,40 M€ HT) et à Cozes (6,66 M€ HT) et la réhabilitation de celle de Saujon (3,20 M€ HT).
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