Avec un mois de décalage par rapport aux scolaires, la communautaire d’agglomération Royan Atlantique (Cara) tiendra ce lundi 9 octobre son « séminaire de rentrée », même si, au fil de l’année, l’Agglomération ne connaît jamais de pause. Cette journée, organisée au Club Med de La Palmyre, se veut un temps fort d’échanges sur les grands sujets du moment. L’ordre du jour prévoit d’aborder notamment la future rédaction d’un « projet de territoire ».
Selon la définition formelle qu’en donne le centre national de la fonction publique territoriale, « le projet…
Avec un mois de décalage par rapport aux scolaires, la communautaire d’agglomération Royan Atlantique (Cara) tiendra ce lundi 9 octobre son « séminaire de rentrée », même si, au fil de l’année, l’Agglomération ne connaît jamais de pause. Cette journée, organisée au Club Med de La Palmyre, se veut un temps fort d’échanges sur les grands sujets du moment. L’ordre du jour prévoit d’aborder notamment la future rédaction d’un « projet de territoire ».
Selon la définition formelle qu’en donne le centre national de la fonction publique territoriale, « le projet de territoire est à la fois un document et un guide d’action publique locale » visant « à déterminer une stratégie territoriale en identifiant des orientations stratégiques et en les priorisant ».
« Un projet inopportun »
Fixer au programme d’investissements de la Cara des « priorités », c’est justement ce qu’attendent plusieurs maires du Pays royannais. Avec cette question sous-jacente, non tranchée actuellement : l’Agglomération pourra-t-elle mener de fronts deux grands projets ambitieux – et coûteux : la construction de son nouveau siège, officiellement évaluée à 12,1 millions d’euros, et un « plan piscines » prévoyant la construction de deux équipements neufs, à Royan et à Étaules, la couverture du bassin de plein air de Cozes et la rénovation de la piscine de Saujon.
Il faut reporter le projet de siège
Ce « plan piscines », en juillet 2022, la Cara en évaluait l’investissement à 34,66 millions d’euros. Un chiffrage plus précis laisserait déjà entrevoir un niveau d’investissement qui dépassera au moins les 40 millions d’euros. Partisan en décembre 2022 de la tenue en « urgence » d’un séminaire dédiée au plan pluriannuel d’investissements de la Cara, sans parler alors explicitement du sort du projet de nouveau siège, le maire de Royan, Patrick Marengo prend aujourd’hui une position tranchée. Pour lui, l’heure est venue de trancher. « Il faut reporter le projet de siège ».
Également vice-président en charge des grands projets, le maire de Royan veut se voir tracer une feuille de route précise. or, à ses yeux, « notre communauté d’agglomération a deux priorités aujourd’hui : le logement et l’économie. Trois, même, avec les piscines. Le projet de nouveau siège est devenu inopportun. Il est dispendieux et notre argent, il faut le flécher vers ce qui est prioritaire. Ce qui a fait évoluer ma position, notamment, c’est la crise que nous connaissons. Quand le projet a été décidé, en 2019, nous étions encore dans une période économiquement favorable. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. »
« Le débat, nous l’avons »
Partisan lui aussi, en décembre 2022, de la tenue d’un séminaire sur la priorisation des investissements de la Cara, le maire de Saujon et premier vice-président de la Cara Pascal Ferchaud observe aujourd’hui une réserve prudente et diplomatique. « Même si la question n’est pas encore tranchée, le débat existe, nous l’avons entre élus et je ne veux pas le faire dans les colonnes des journaux. » En décembre dernier, le maire de Saujon avait été explicite, néanmoins, sur ses attentes, en réalité celles « de la population », désireuse de certains équipements, tels que des piscines.
« Évidemment, qu’il y aura des arbitrages à faire, nous sommes obligés aujourd’hui de composer avec le contexte inflationniste auquel nous sommes confrontés, mais ces choix émergeront d’un débat politique, que nous avons déjà entre nous », confirme Graziella Bordage. La maire de Cozes réaffirme pourtant sa propre priorité, voir le bassin de sa piscine de plein air couverte, afin de ne plus devoir en limiter la période d’ouverture à trois mois dans l’année, de juin à août. « Je veux offrir ce service à toute la population, c’est important pour notre commune et le bassin de vie de Cozes. Je tiens à ce projet et je le défendrai jusqu’au bout. »
Pas encore l’heure
S’il n’était pas d’un naturel consensuel, presque flegmatique, Vincent Barraud s’agacerait peut-être – publiquement – de ce qu’il ressent comme une impatience royannaise à sceller le sort du projet de nouveau siège. Le président de l’Agglomération Royan Atlantique, comme Pascal Ferchaud, Graziella Bordage, est attaché à ce que le délicat débat sur les investissements à maintenir ou à reporter, voire à abandonner, ne s’étale pas sur la place publique. Un peu comme ces footballeurs qui « se disent les choses » dans le huis clos du vestiaire.
Attendons d’avoir des éléments plus étayés !
Trancher ce débat est prématuré, d’ailleurs, répète Vincent Barraud. « Un cabinet d’études travaille actuellement à notre plan piscines. Je rêverais qu’il puisse rendre ses conclusions en 24 heures, mais ces choses-là, évidemment, prennent du temps. Attendons d’avoir des éléments plus étayés ! » Alors viendra le moment des grandes décisions. Il ne sera pas pour ce lundi, prévient déjà le président de la Cara.
Cette chronique est produite du mieux possible. Pour toute observation sur cet article concernant le sujet « Royan c’est royal » merci d’utiliser les coordonnées indiquées sur notre site internet. Le site royan-atlantic.fr a pour but de créer diverses publications sur le thème Royan c’est royal éditées sur le net. Cet article parlant du thème « Royan c’est royal » fut trié sur internet par les rédacteurs de royan-atlantic.fr Très prochainement, nous présenterons d’autres informations pertinentes sur le sujet « Royan c’est royal ». En conséquence, consultez de façon régulière notre site.