Structuration, distribution routière, dysfonctionnements, forces, faiblesses… À la demande de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara), le consultant Denis Lochman a passé la zone d’activité Royan 2 au spectrogramme, livrant une « étude stratégique de requalification de l’espace économique de Royan 2 ». Un « plan d’action » suivra, « avant l’été », attend Pascal Ferchaud, le vice-président de la Cara en charge du développement économique.
Structuration, distribution routière, dysfonctionnements, forces, faiblesses… À la demande de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara), le consultant Denis Lochman a passé la zone d’activité Royan 2 au spectrogramme, livrant une « étude stratégique de requalification de l’espace économique de Royan 2 ». Un « plan d’action » suivra, « avant l’été », attend Pascal Ferchaud, le vice-président de la Cara en charge du développement économique.
Diagnostic, plan d’action… La Cara pose les premières pierres d’un dessein ambitieux, au long cours : « accompagner » la plus grande zone d’activité du Pays royannais, Royan 2, dans sa transformation. Devenue compétente en matière de zone d’activité, la Cara engage une « requalification », au sens de restructuration, d’un vaste ensemble de quelque 78 hectares, en englobant le pendant médisais de Royan 2, la zone d’activité Belmont.
« C’est nécessaire »
Avec ses 67 hectares, Royan 2 s’offre à la vue du chaland comme « un mélange d’activités qui a pu paraître harmonieux, lorsque la zone s’est développée, mais qui l’est un peu moins aujourd’hui », résume le président de la Cara, Vincent Barraud, usant courtoisement d’un euphémisme.
Plus crûment, doyenne des zones d’activité du territoire, Royan 2 a vieilli. À l’approche de la cinquantaine, un lifting s’impose. Voire une mutation plus profonde, même si elle demandera des années. L’idée est « bien reçue » par les professionnels adhérents à l’association Royan 2, « déjà parce que cette requalification est nécessaire, pour eux », résume l’animatrice de l’association, Clémence Barbier.
Au privé de « jouer le jeu »
Au fil des décennies, l’orientation initialement commerciale de cette zone née autour du moteur qu’est l’hypermarché E.Leclerc s’est diluée. Le commerce y domine encore, parmi les 280 entreprises enregistrées sur la zone, mais artisanat et activités de services voisinent également des entrepôts de box pour particuliers, improductifs, une déchetterie, un karting. La Cara ne projette pas de bouleverser l’équilibre en place, sauf peut-être en proposant à un artisan de s’installer sur l’une de ses autres zones d’activité plutôt qu’à Royan 2.
La philosophie première de la restructuration engagée vise à « rendre cette vitrine commerciale du Pays royannais plus agréable et plus attractive », définit Vincent Barraud. Les améliorations à apporter seront nombreuses, demanderont du temps, « une prise de conscience » des acteurs économiques, une participation – active – de leur part. « Cette requalification se fera au fil des années, car, déjà, l’essentiel de l’emprise de la zone est privée. Il nous faudra savoir inciter et accompagner les propriétaires fonciers à jouer le jeu. »
Penser aux piétons
Rendre « la vitrine plus agréable et attractive » passera par l’amélioration, à la fois, du « paysage » de la zone, de ses accès, en lien avec le Conseil départemental, de la circulation même à l’intérieur de la zone, « en particulier pour les piétons et les cyclistes, pour qui il est aujourd’hui difficile de circuler en sécurité dans Royan 2 », constate Sylvie Legros, la directrice du pôle « développement économique » de la Cara.
Agissant sur les rares espaces où elle a la main, la Cara fleurira, verdira, aménagera peut-être ce « petit coin de verdure pour déjeuner et faire une pause » qui manque aux salariés de Royan 2. La circulation des bus pose un autre enjeu, dans l’esprit d’une sobriété énergétique dans les modes de déplacement.
Plus qu’à la mode, la « sobriété » est d’actualité. Les collectivités devront l’appliquer à leur consommation foncière dans les décennies à venir. Jusqu’à cesser d’artificialiser les sols encore naturels, d’ici à 2050. « Cette sobriété foncière, nous l’avons transcrite dans le schéma de cohérence territoriale que nous adopterons bientôt, notamment en limitant les surfaces ouvertes au développement dans nos zones d’activité, pour porter l’effort sur le logement », souligne Pascal Ferchaud.
Quand ?
« Quand ? » Quand auront-ils un premier aperçu de ce qu’entend concrètement la Cara par « requalification » ? Quand cette mue se mettra-t-elle en marche ? Les professionnels de la zone d’activité ont déjà apporté leur écot au diagnostic via leurs propres attentes, dans une enquête réalisée par l’association Royan 2. Ils seront invités dans quelques mois à découvrir la feuille de route qui synthétisera les domaines d’amélioration, les actions concrètes pour « rafraîchir » Royan 2. Au propre comme au figuré. « Royan 2 est effectivement le premier îlot de chaleur de tout le Pays royannais », glisse Sylvie Legros. Un chantier parmi d’autres.
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