Reculer pour mieux sauter ? C’est a priori l’adage qui est à l’œuvre dans le dossier d’agrandissement de la déchetterie de Royan. Il y a un an, un calendrier de réalisation avait été avancé. Le vice-président de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara) en charge des déchets, Eric Renoux, parlant de 2024 ou 2025. Depuis, une étude de requalification de la zone commerciale de Royan 2 est entrée dans la boucle avec cette question : une déchetterie est-elle vraiment légitime au milieu d’une zone commerciale alors qu’on manque de terrain pour l’installation…
Reculer pour mieux sauter ? C’est a priori l’adage qui est à l’œuvre dans le dossier d’agrandissement de la déchetterie de Royan. Il y a un an, un calendrier de réalisation avait été avancé. Le vice-président de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara) en charge des déchets, Eric Renoux, parlant de 2024 ou 2025. Depuis, une étude de requalification de la zone commerciale de Royan 2 est entrée dans la boucle avec cette question : une déchetterie est-elle vraiment légitime au milieu d’une zone commerciale alors qu’on manque de terrain pour l’installation d’entreprises ?
Si le pôle écologie urbaine, qui a travaillé sur le projet d’agrandissement, n’attend que le feu vert et que la commission déchets de la Cara a validé cette idée, « les pôles économie et grands projets de la Cara ont aussi leur mot à dire », précise Eric Renoux. Et pour eux l’agrandissement ne coule pas forcément de source. En tout cas elle n’est pas la seule solution. Il existe aussi celle d’un transfert.
Si la décision est prise de déménager la déchetterie de Royan, où la mettre ? Il existe une possibilité à Saint-Sulpice-de-Royan mais ça engorgerait davantage la route de Rochefort. À Vaux-sur-Mer ? « Il y a les contraintes de la loi Littoral. Et puis nous ne serions plus dans un service de proximité et central », constate le vice-président qui continue à défendre l’option première. Ce dernier attend un comité de pilotage sur la requalification de la zone commerciale de Royan 2, le 5 février, pour prendre la température.
« Si on transférait la déchetterie sur une autre commune, ce serait une déclaration de guerre »
Le maire de Royan Patrick Marengo, lui, n’a pas attendu pour mettre la pression. Lorsqu’il a appris ce qui se tramait, il a vu rouge. « Si l’agrandissement de la déchetterie ne se faisait pas et qu’on la transférait sur une autre commune, ce serait une déclaration de guerre. » C’est ce qui s’appelle en langage militaire une phrase de dissuasion massive.
Pas de dates
En attendant, le projet va prendre du retard et Eric Renoux est bien incapable, aujourd’hui, de donner un nouveau calendrier. Lui et Francis Seure, le responsable d’exploitation des déchetteries à la Cara, tentent de peser de tout leur poids pour que soit validé au plus vite le projet d’agrandissement. « Mais au final c’est une concertation entre plusieurs pôles. Cette transversalité est d’ailleurs une bonne chose. Il faut que tout le monde soit sur la même longueur d’onde. On a défendu notre vision des choses et j’espère que nos arguments ont convaincu. »
Au préalable, il fallait déjà réaliser des travaux à la déchetterie de Saujon censée recevoir, avec celle de Saint-Sulpice-de-Royan, le flux habituel des usagers de celle de Royan pendant le chantier. C’est chose faite.
Actuellement, la déchetterie de Royan est exploitée sur une superficie de 3 800 mètres carrés. Sa configuration et ce faible espace provoquent, à certains moments de l’année, des bouchons à l’entrée avec des voitures en file indienne rue d’Arsonval. L’extension sur une parcelle arrière pourrait faire monter la surface d’exploitation à 6 000 ou 7 000 mètres carrés. « L’objectif étant de rendre l’endroit plus fonctionnel, d’en modifier les accès et de positionner la voie d’attente des véhicules à l’intérieur du périmètre de la déchetterie. Le but est aussi d’augmenter le pourcentage de valorisation des déchets », souligne Francis Seure.
Un contrôle aux entrées
L’enjeu est important puisque l’inauguration de la déchetterie royannaise dans sa nouvelle configuration donnera le top départ des contrôles d’accès aux entrées des différents équipements de l’agglomération. « On estime que ça réduira déjà de 15 % la fréquentation des déchetteries », confie Eric Renoux. Ce contrôle pourrait se faire sous la forme d’un QRCode.
« Il s’agira, d’abord, d’éviter que des personnes extérieures au territoire viennent déposer leurs déchets chez nous. Les possibilités d’accès seront également limitées sur l’année. On a constaté que des gens venaient juste pour déposer un pot de fleurs. La bonne attitude sera de stocker quelques déchets et de ne faire qu’un aller-retour au lieu de plusieurs. » Une question de bon sens.
Pour les professionnels
Les professionnels du bâtiment pourront bientôt, « dans les six mois », aller déposer leurs déchets gratuitement chez des prestataires privés du territoire comme Point P ou Garandeau. « Cette disposition nationale concerne la filière REP (responsabilité élargie des producteurs) du bâtiment. Ça aura forcément des conséquences sur les tonnages de déchets traités dans nos déchetteries professionnelles. Il faudra voir comment on s’adapte », prévient Francis Seure, le responsable d’exploitation des déchetteries à la Cara.
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