Quelles solutions pour le développement économique de l’aérodrome Royan-Médis ? Alors que cinq hectares situés en zone d’activité économique (ZAE) sont disponibles sur le site depuis plusieurs années, rien ne bouge vraiment. On retiendra juste, pour l’instant, le départ de l’entreprise VoltAero vers Rochefort.
Pour le président de la Communauté d’agglomération…
Quelles solutions pour le développement économique de l’aérodrome Royan-Médis ? Alors que cinq hectares situés en zone d’activité économique (ZAE) sont disponibles sur le site depuis plusieurs années, rien ne bouge vraiment. On retiendra juste, pour l’instant, le départ de l’entreprise VoltAero vers Rochefort.
Pour le président de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara) Vincent Barraud, qui a encore en travers de la gorge d’avoir dépensé 50 000 euros pour l’avionneur qui développe un avion à propulsion hybride électrique, c’est justement le signe qu’il faut réunir le Conseil départemental, la Cara et la Ville de Royan dans un même élan à l’intérieur d’un syndicat mixte pour disposer d’une plus grande force de frappe. « Seule, la Cara ne pourra pas faire grand-chose. Si on peut avoir l’aide du Département, qui n’y est pas opposé, pourquoi s’en priver. Nous serons plus forts pour attirer les entreprises et développer le secteur. Sauf que c’est une décision politique qui appartient à la Ville de Royan », indique l’élu. Sous-entendu que si ça bloque, les regards doivent se tourner vers les élus de la station balnéaire.
Dans le cadre de la loi portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) promulguée le 7 août 2015, les municipalités ont été obligées de transférer aux intercommunalités les zones aéroportuaires. La Ville de Royan n’a pas dérogé à la règle. Elle a cependant conservé la gestion aéronautique de la piste qui, dans la corbeille de la mariée, était facultative. La Cara a donc récupéré en décembre 2020 cinq hectares en ZAE sur le site de l’aérodrome.
« Je ne vois pas ce que vient faire la prétendue nécessité d’intégrer un syndicat mixte »
« C’est donc à l’Agglomération d’agir pour faire venir des entreprises. Je ne vois pas ce que vient faire la prétendue nécessité d’intégrer un syndicat mixte. Ni ce que la Ville de Royan a à voir là-dedans. Il y a cinq hectares à développer. Il faut que la Cara définisse un Plan de composition générale (PCG) avec des lots et lance un appel d’offres auprès de sociétés qui travaillent dans le secteur aéronautique. Ce sont ces dernières qui achèteront ou loueront les parcelles pour s’y installer. La Cara n’aura rien à débourser. Et il n’y a pas besoin d’avoir un syndicat mixte pour voir le Département investir à l’aérodrome comme il l’a fait en 2011 pour la réfection de la piste et en 2016 pour le taxiway », rappelle Philippe Cau, l’adjoint au maire de Royan en charge de l’aérodrome.
« De la demande »
Quant au départ de VoltAero vers Rochefort, l’élu royannais pense que l’existence d’un syndicat mixte n’aurait pas changé grand-chose à l’issue du dossier. En attendant, le temps passe mais rien ne se passe. « J’attends de voir quelle est la politique de développement économique de la Cara ici. Pour l’instant il n’y a que de l’herbe. C’est une question de volontarisme politique. La Cara a mis plus d’énergie à réaliser le port de La Tremblade. En 2015, 11 entreprises étaient intéressées pour venir s’installer à l’aérodrome. Il existe de la demande », assure Philippe Cau. Il va falloir que tout le monde se mette d’accord.
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