Après les tumultes de la dernière édition du Festival du film de société de Royan, l’heure est à l’apaisement. La gouvernance de l’association Royan fait son cinéma a changé. Brigitte Longueville en est devenue la présidente et le maire de Royan Patrick Marengo, sur les conseils de Daniel Taillandier, le patron du réseau de salles Cinéwest, a imposé l’association Les Rencontres cinématographiques du sud, dont la déléguée générale est Laurence Lega, pour la partie programmation.
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Après les tumultes de la dernière édition du Festival du film de société de Royan, l’heure est à l’apaisement. La gouvernance de l’association Royan fait son cinéma a changé. Brigitte Longueville en est devenue la présidente et le maire de Royan Patrick Marengo, sur les conseils de Daniel Taillandier, le patron du réseau de salles Cinéwest, a imposé l’association Les Rencontres cinématographiques du sud, dont la déléguée générale est Laurence Lega, pour la partie programmation.
Quelles difficultés avez-vous eu à surmonter pour préparer cette troisième édition du festival en seulement trois mois ?
Laurence Lega La seule difficulté, c’est effectivement le manque de temps. On a monté cet événement en trois mois alors que normalement il nous aurait fallu un an. On a jonglé sans rien lâcher. Dès que cette édition sera terminée, nous basculerons tout de suite sur la prochaine. Ce qui nous laissera du temps pour travailler davantage. On a mis beaucoup d’outils en place. Nous aurons à les améliorer et à en créer d’autres…
On constate que beaucoup de réalisateurs ou réalisatrices seront présent(e)s lors de cette édition mais très peu d’acteurs ou d’actrices. Comment l’expliquer ?
Laurence Lega On a quand même 12 équipes de films présentes avec, c’est vrai, beaucoup de réalisateurs et réalisatrices. Ils et elles ont un tournage par an ou tous les deux ou trois ans. Lorsque le film sort, leur disponibilité est donc beaucoup plus grande avec du temps consacré à la promotion. Les plannings des acteurs et actrices sont beaucoup plus chargés avec souvent plusieurs tournages sur une année et pour certain(e)s aussi du théâtre. Bref, en trois mois, c’était compliqué. On est aussi tombé sur des jeunes mamans ou des actrices enceintes. C’était délicat de les faire venir.
Comment s’est passée l’entente entre vos deux associations ?
Laurence Lega Royan fait son cinéma a pris en charge toute l’organisation locale du festival. Nous, on s’est concentré sur la partie programmation, coordination et logistique.
Brigitte Longueville On s’est occupé de l’hôtellerie, de la restauration, de la gestion des partenaires, des mécènes et des missions de la cinquantaine de bénévoles. Chacun dispose d’une fiche de poste et sait ce qu’il a à faire.
Quelles sont les nouveautés ?
Brigitte Longueville On a mieux structuré nos liens avec le cinéma Le Relais, à Saint-Georges-de-Didonne, où il y aura davantage de projections. Le festival des scolaires se déroulera en même temps que le festival grand public et non plus une semaine avant. On a réalisé un gros travail d’écriture, aussi, pour repenser tout le site Internet. On a également élargi nos relations avec le monde associatif via des expositions photos dans la salle VIP, par exemple. Et des jeunes en service civique animeront les réseaux sociaux.
Laurence Lega Les séances programmées le matin, à 9 heures, comme dans tout festival, constituent aussi une nouveauté. Il existe un public. On va tester mais on a déjà des préventes. C’est une véritable expérience que de vivre le cinéma si tôt dans la journée. On a par ailleurs essayé de simplifier le transport des équipes de film jusqu’à Royan avec un train direct entre Paris et Surgères où nous irons les chercher avec des chauffeurs professionnels. Certains réalisateurs ont cependant fait savoir qu’ils arriveront seuls par le train jusqu’à Royan…
Quel est le programme de la cérémonie d’ouverture qui a lieu ce mercredi 6 décembre, à 18 heures ?
Brigitte Longueville D’abord, je tiens à dire que cette cérémonie affiche complet. Elle sera dans la ligne de ce qu’on souhaite faire avec un mélange de cinéma et d’art. Nous laisserons la parole et l’expression aux artistes qui ont travaillé avec nous cette année. Je n’en dirai pas plus pour laisser un effet de surprise.
Avez-vous la pression du nombre d’entrées ?
Brigitte Longueville On espère faire au moins aussi bien que la seconde édition (5 000 spectateurs ont été comptabilisés lors de la première édition, en 2021, et 8 500 entrées lors de la seconde en 2022). Les préventes sont en tout cas très encourageantes. Il y en a trois fois plus qu’à la même période l’an passé. Je pense que la clarté du site Internet y est pour beaucoup.
Le budget est-il bouclé ?
Brigitte Longueville Pas complètement. On continue notre campagne de mécénat et l’appel aux dons pendant toute la durée du festival. On fera un bilan à la fin mais on peut dire que le montage financier, par rapport à l’année dernière, n’a pas été facile du fait des différentes augmentations. Quelques partenaires sont aussi partis. On espère les retrouver en réussissant cette troisième édition.
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