« On passe des locaux des Brigades du Tigre du XIXe siècle à un commissariat du XXIe siècle ! » Cette sortie du maire de Royan Patrick Marengo dit tout de l’attente qu’il y avait autour de l’ouverture du nouveau commissariat de police édifié sur les ruines de l’ancienne gendarmerie du boulevard Clémenceau. Les déménageurs ont passé leur lundi 4 décembre…
« On passe des locaux des Brigades du Tigre du XIXe siècle à un commissariat du XXIe siècle ! » Cette sortie du maire de Royan Patrick Marengo dit tout de l’attente qu’il y avait autour de l’ouverture du nouveau commissariat de police édifié sur les ruines de l’ancienne gendarmerie du boulevard Clémenceau. Les déménageurs ont passé leur lundi 4 décembre à effectuer des allers et retours entre l’ancienne adresse, près de l’église Notre-Dame, et la nouvelle. Les 82 policiers royannais sont désormais dans leurs nouveaux murs. L’accueil y est ouvert au public ce lundi 4 décembre, à partir de 19 heures. L’inauguration officielle, elle, attendra encore un peu.
Le chantier a en tout cas été rondement mené dans le cadre du plan France Relance. La livraison du bâtiment, pour 7,7 millions d’euros, a eu lieu dans les temps. « Ça a mis deux ans. Les travaux ont été menés tambour battant. Je pense que je vais solliciter le ministère de l’Intérieur pour s’occuper de tous les chantiers sur la ville », plaisante Patrick Marengo qui se félicite de ce déménagement. Et pour cause. Les conditions de travail des fonctionnaires de police étaient devenues très compliquées. L’ancien commissariat, qui datait de l’après Seconde Guerre mondiale, réunissait une maison de ville et un commerce sur 570 mètres carrés. Tout y était exigu et la confidentialité pas du tout assurée.
P. N.
Les cellules de garde à vue et de dégrisement, quant à elles, n’étaient pas aux normes actuelles. Lorsque des excités tambourinaient aux portes, ça faisait trembler les murs de la maison d’à côté témoignait il y a quelques années un policier. Bref, rien n’allait et il y avait urgence à changer d’endroit. Le maire de Royan, qui a visité les lieux, parle d’un « bel outil » qui va permettre à la police d’optimiser ses missions.
Un aspect années 1950
L’État avait fixé pour la construction de ce bâtiment un cahier des charges strict avec un chantier vertueux. Par ailleurs, la proximité de l’église Saint-Pierre, monument historique, et l’implantation en zone Avap (Aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine) avaient imposé des contraintes au cabinet d’architecture bordelais Lacrouts-Massicault. Il ne fallait pas, notamment, interférer avec la présence de l’édifice religieux. D’où un seul étage. « Nous avons voulu faire écho à la richesse de l’architecture de Royan, en reproduisant des éléments marquants des années 1950, comme le claustra (paroi ajourée), les couleurs en fond de loggia », détaillait Antoine Lacrouts il y a quelques mois.
Le nouveau commissariat, d’une superficie de 1 685 mètres carrés, fait « le triple de la surface qui était jusqu’à présent occupée ». Pour Patrick Marengo, c’est un énorme plus pour la sécurité. « Nous allons faire en sorte que la police nationale puisse prendre le relais, la nuit, du centre de supervision urbain et de notre réseau de vidéosurveillance », souligne l’élu. Ce centre de supervision urbain, inauguré au second étage du bâtiment de la police municipale en 2022 dans une salle sécurisée, est opérationnel de 7 h 30 à 20 heures.
Cette chronique est produite du mieux possible. Pour toute observation sur cet article concernant le sujet « Royan c’est royal » merci d’utiliser les coordonnées indiquées sur notre site internet. Le site royan-atlantic.fr a pour but de créer diverses publications sur le thème Royan c’est royal éditées sur le net. Cet article parlant du thème « Royan c’est royal » fut trié sur internet par les rédacteurs de royan-atlantic.fr Très prochainement, nous présenterons d’autres informations pertinentes sur le sujet « Royan c’est royal ». En conséquence, consultez de façon régulière notre site.