Vainqueurs de Fréjus en quart de finale de la compétition, les Pirates retrouvaient le sud de la France et plus précisément Cannes, vendredi soir, à l’occasion du match 1 des demi-finales de Ligue B. Défaits deux fois (3-0 à Cannes, 1-3 à Royan) par cette même équipe lors d’une phase régulière qu’elle a remporté, les protégés de Grégory Alleix avaient pour…

Vainqueurs de Fréjus en quart de finale de la compétition, les Pirates retrouvaient le sud de la France et plus précisément Cannes, vendredi soir, à l’occasion du match 1 des demi-finales de Ligue B. Défaits deux fois (3-0 à Cannes, 1-3 à Royan) par cette même équipe lors d’une phase régulière qu’elle a remporté, les protégés de Grégory Alleix avaient pour objectif de créer un petit exploit avant de recevoir les Azuréens dès mardi pour le match retour. Moins efficaces en réception et en attaque, ils ont logiquement été défaits (3-0).

Le match débute d’ailleurs plutôt mal pour les Maritimes. Pas entrés dans leur rencontre, notamment en réception, ils font face à une première série de services terrible du Cannois Noleto (5-0), et n’arrivent pas à passer le bloc. Résultat, l’écart montre très vite : un ace de Sala (16-9), une attaque gagnante de Noleto (21-14) ou encore un bloc de Basic (24-15)… Royan n’y peut rien et concède logiquement la première manche (25-15).

Pas assez tranchants

Il n’arrive pas à revenir à l’issue du deuxième set. Si Kofane Boyomo (0-2) et Abdelhedi (1-3) permettent aux leurs de mener quelques minutes, trop de fautes directes, notamment en service, permettent aux Maralpins de reprendre le contrôle du match (11-7). Mais alors qu’une attaque gagnante de Lallemand et deux aces consécutifs de Bruckert relancent un peu le suspens (11-10), ceux-ci sont vite annihilés par des Cannois plus percutants et efficaces au filet. Les attaques sont moins tranchantes du côté des Pirates, et un bloc de Basic donne 6 points d’avance aux Cannois à l’aube du money-time (18-12). Malgré une attaque d’Oriol (21-17), Sala par deux blocs (22-16 et 24-16) puis Basic, en force, donnent deux manches d’avance aux Dragons (25-17, 2-0).

Bruckert (10-8) et Lallemand (12-9) permettent à leur escouade d’être maintenue artificiellement en vie

La troisième n’est pas plus simple pour les visiteurs, qui n’arrivent pas à hausser leur niveau de jeu, menant des attaques trop timides et montrant quelques maladresses en réception. Bruckert (10-8) et Lallemand (12-9) permettent à leur escouade d’être maintenue artificiellement en vie, mais un bloc de Sala (15-10), une attaque de Noleto en poste 4 (19-14) ou encore une belle attaque de Basic (22-18) laissent les Cannois devant. Le money-time reste à l’avantage des Azuréens qui, après une faute directe d’Oriol, concluent (25-19) et remportent logiquement ce premier match des demi-finales (3-0).

C’est donc avec un petit retard que les Royannais affronteront de nouveau l’AS Cannes mardi à l’Espace Cordouan. Bruckert et ses partenaires espèrent bien retourner la situation et s’offrir une belle, à Cannes, afin de se qualifier en finale dans quelques semaines.

Cannes 3 – Royan 0

Lieu Cannes (palais des Victoires) Arbitres MM. Meunier et Assogba Sets 25-15 en 23’, 25-17 en 24’, 25-19 en 27’
CANNES 41 attaques gagnantes, 5 aces, 10 contres, 19 fautes adverses. L’équipe. Weir (3), Basic (18), Jacobsen, Biglino (9), Sala (13), Rodrigues Noleto (13), Mouiel (Lib.). Puis Cardona, Kemp, Helfer, Cohen, Demiryurek, Paumelle ROYAN 23 attaques gagnantes, 3 aces, 2 contres, 23 fautes adverses. L’équipe. Guelle, Kofane Boyomo (1), Lallemand (10), Abdelhedi (3), Bruckert (6), Oriol (6), Chaillou (Lib.). Puis Vieux, Chaussende (2), Carlu, Petro, Pasquier (Lib.), Bezault