« C’est un coup dur car on aurait préféré prendre 3 points, mais ça n’en est pas un non plus car on aurait pu prendre une déculottée alors qu’on finit avec un point dans la musette. » Grégory Alleix, l’entraîneur du Royan Atlantique Volley-Ball, ne se voile pas la face après la défaite de son équipe à domicile face aux jeunes de France…
« C’est un coup dur car on aurait préféré prendre 3 points, mais ça n’en est pas un non plus car on aurait pu prendre une déculottée alors qu’on finit avec un point dans la musette. » Grégory Alleix, l’entraîneur du Royan Atlantique Volley-Ball, ne se voile pas la face après la défaite de son équipe à domicile face aux jeunes de France Avenir (2-3), ce samedi. Menés à deux reprises (0-1 puis 1-2), les Maritimes ont ainsi toujours trouvé l’énergie pour recoller au score, mais ils se sont inclinés dans un Espace Cordouan ayant à nouveau fait le plein (1 004 spectateurs), une semaine après avoir gagné sur le même score à Martigues.
« On ne fait pas notre meilleur match contre cette équipe, même si c’était mieux qu’à l’aller (3-1). On n’a pas été totalement libérés, notre production a été moins bonne que ces dernières semaines et elle, elle a été très forte. Elle a battu Fréjus (le 3e, 3-0 le 3 février, NDLR), Mende… on n’a pas à rougir de notre prestation, on sait qu’on peut mieux faire mais c’est le sport, développe le technicien du club de la Côte de Beauté. Ils ont un libéro et des ailiers très forts, on voit que ce sont des gars qui ont une expérience internationale. On va se remettre au travail pour en tirer des enseignements… »
Rester positifs
Une victoire aurait assuré une participation aux play-offs avant même les deux dernières journées de championnat (face à Mende le 2 mars et à Nancy le 9). Mais cette défaite ne remet pas en question ce nouvel objectif nourri par les épatants promus royannais. « Ce petit point nous permet de prendre une place et d’être 5es, à 4 points de Fréjus, le 3e, qui doit jouer le leader Cannes la semaine prochaine, c’est donc loin d’être fini, souligne Grégory Alleix. Mais il faut se souvenir d’où on vient. C’est vrai qu’on a revu nos objectifs à la hausse, mais au départ c’était le maintien, qui est acquis. Le reste, c’est du bonus. »
« On a revu nos objectifs à la hausse, mais au départ c’était le maintien, qui est acquis »
« On n’a pas le droit de descendre en dessous d’un certain nombre de satisfactions au regard de nos résultats cette saison et du nombre de gens qui viennent nous voir, ce dont on peut encore être très contents. Mais la semaine a été compliquée, il y a certainement un peu de fatigue, parce qu’on a quand même été moins percutants que d’habitude sur les ailes, analyse l’entraîneur royannais. Et puis, quand on commence à parler de play-off et d’objectifs surdimensionnés, ça met de la pression. Je pense qu’on n’a pas su aborder ça, l’approche psychologique n’a peut-être pas été bonne alors qu’atteindre les 4 premières places nous permettrait de recevoir deux fois. On est capables de faire des choses très bien, mais aussi de descendre un peu trop bas. »
De quoi alourdir un poil l’ambiance d’après-match, « parce qu’on est des compétiteurs, convient Grégory Alleix. Ce n’est pas facile de perdre quand on revient de Martigues avec une victoire et qu’on est devant notre public. Mais il faut qu’on reste positifs et qu’on se dise qu’il reste encore deux matchs et qu’il faut se remettre au boulot dès lundi. »
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