Qu’attendiez-vous en signant l’été dernier à Royan ?

J’étais pas mal dans l’inconnu. Je connaissais quelques joueurs comme Jean Oriol, David Guelle, Tchéni Pétro, Corentin Vieux mais pas le coach Grégory Alleix. J’avais vu un match de Nationale 1, il n’y avait pas grand monde dans la salle…

Que pensez-vous du parcours des Pirates…

Qu’attendiez-vous en signant l’été dernier à Royan ?

J’étais pas mal dans l’inconnu. Je connaissais quelques joueurs comme Jean Oriol, David Guelle, Tchéni Pétro, Corentin Vieux mais pas le coach Grégory Alleix. J’avais vu un match de Nationale 1, il n’y avait pas grand monde dans la salle…

Que pensez-vous du parcours des Pirates cette saison ?

Il est assez incroyable aux niveaux sportif et humain. Nous partions de loin (Royan avait obtenu le droit de jouer en Ligue B sur tapis vert, NDLR)… Si on m’avait dit en août, qu’après 17 journées, nous serions 7es à 4 points du 3e, j’aurais signé tout de suite. En quelques semaines, nous avons su augmenter notre niveau de jeu et développer une identité.

À quoi attribuez-vous cette bonne saison pour un promu ?

Dès le premier match, gagné 3-0 face à Fréjus, on a prouvé qu’on n’était pas une équipe de peintres (rires). Ce match a constitué un déclic. L’effet de surprise a joué. Nous avons montré que nous étions à notre place dans ce championnat.

Vous avez annoncé que c’était votre dernière saison au plus haut niveau, vous n’avez pas changé d’avis ?

Non. J’arrêterai à la fin de cette saison. Si je suis toujours aussi motivé pour les matchs, pour les entraînements, c’est plus difficile. D’autant que j’ai intégré l’école d’infirmiers de Saintes l’été dernier et que cela augmente considérablement ma charge mentale. J’avais peur de faire la saison de trop, ce ne sera pas le cas puisque nous avons assuré, dès le mois de janvier, le maintien en Ligue B. Les playoffs, c’est du bonus. Si on les dispute, ce sera une expérience géniale. Si ce n’est pas le cas, cela ne signifiera pas que l’on doit mettre à la poubelle ce que nous avons fait.

Vous allez disputer samedi votre 437e match au niveau pro. Qu’en restera-t-il ?

Je ne connaissais pas ce chiffre ! J’ai vécu de belles expériences, de belles émotions, fait de belles rencontres. Je n’ai aucun regret.

Champion d’Europe U18, champion de France et vainqueur de la coupe de France en 2023 avec Tours, votre palmarès aurait pu être plus conséquent…

C’est vrai. Mais j’ai fait des choix que j’assume. Ma satisfaction c’est de me dire que j’ai toujours donné le meilleur de moi-même, cela n’a pas suffi pour obtenir davantage de titres. Ce n’est pas grave.

Que vous a apporté le volley ?

Il m’a apporté beaucoup, notamment pour la rigueur, la gestion du stress et des émotions ainsi que le goût du collectif.

Des qualités qui vont vous servir pour votre prochain emploi d’infirmier…

Il y a des valeurs communes entre le sport de haut niveau et cet emploi. Il faut s’adapter, être à l’écoute. Je ne me vois pas travailler seul, au moins dans un premier temps…

Revenons au volley. Samedi (10 février, 20 heures), vous recevrez Cambrai…

C’est une belle équipe, qui fait partie des favoris de la poule. Nous respectons cette équipe… qui est à notre portée. On va assister à une belle bataille.

Vous restez sur deux défaites de rang, c’est inquiétant ?

C’était face aux deux premiers de la poule (Ajaccio et Cannes). Il faut voir le positif, nous avons pris un set à Cannes et mené 23-21 à Ajaccio.

Pétro absent

Souffrant d’une déchirure au mollet, Tchéni Petro manquera la rencontre et devra observer une période de repos de trois semaines. Il sera le seul absent face à Cambrai.