Entre deux équipes aux dynamiques opposées, il semblait que les Maritimes possédaient un avantage psychologique sur leur adversaire avant le début de la rencontre, ce samedi. Au final, ils ont dû puiser dans leurs ressources pour remporter un succès arraché dans les derniers…

Entre deux équipes aux dynamiques opposées, il semblait que les Maritimes possédaient un avantage psychologique sur leur adversaire avant le début de la rencontre, ce samedi. Au final, ils ont dû puiser dans leurs ressources pour remporter un succès arraché dans les derniers instants des sets (1-3), comme le reconnaissait l’entraîneur, Grégory Alleix : « Rennes a réalisé un très gros match, on est bien contents de ramener trois points à la maison car franchement, nos adversaires méritaient amplement d’aller au tie-break. Je les félicite, j’espère que ça va continuer pour eux sur le plan de l’intensité. Avec un niveau de jeu comme ça, ils méritent de se maintenir. »

Avec deux centraux blessés, le capitaine Tuitoga et Castelnau, Rennes était diminué. Le coach local, Olivier Bouvet, avait dû composer. Pour autant, ça ne perturbait pas les Pirates qui prenaient rapidement les devants (6-10). Mais ils lâchaient même prise au money-time (25-20). Un peu la tête sous l’eau après la perte de cette première manche, les Royannais avaient du mal à se remettre à l’endroit au début du 2e set (5-2). Mais ils recollaient vite au score (8-8). Et alors qu’on pensait que Rennes avait fait le plus dur (22-18), le RAVB égalisait (22-22), sauvait deux balles de 2-0, avant de conclure (30-32).

La force du banc

Au 3e set, les Pirates refaisaient le même coup que lors de la 2e manche, alors qu’une fois de plus la situation semblait mal embarquée (23-21). Ils marquaient les quatre derniers points (23-25), affichant un mental à toute épreuve. Le dernier point ayant été très contesté, comme d’autres avant, Olivier Bouvet prenait un carton rouge, ce qui permettait à Royan de mener 0-1 d’entrée de 4e manche. Ce mince avantage suffisait à leur donner de l’énergie car, cette fois-ci, ce sont les hommes d’Alleix qui menaient les débats (3-6, 11-13).

Malgré tout, ils ne pouvaient empêcher les Rennais de revenir (15-15). Comme lors des deux sets précédents, la fin de match était irrespirable. Dans une ambiance survoltée, les hommes de Grégory Alleix faisaient la différence après une dernière égalité à 25-25 : « Les remplaçants apportent toujours quelque chose. On a un groupe de 13 mecs investis dans le projet, c’est une force que les autres n’ont pas. On est en Ligue B, on s’est installés, c’est le match qui nous permet de nous maintenir. »