Difficile de rêver meilleure entame. Pour leur premier match dans une division professionnelle, les « Pirates » royannais ont réussi leur coup. Devant un public nombreux et dans une ambiance digne des tribunes sud-américaines, ils n’ont pas laissé la moindre chance aux Varois (3-0). « Nous avions le couteau entre les dents », confiait l’attaquant…
Difficile de rêver meilleure entame. Pour leur premier match dans une division professionnelle, les « Pirates » royannais ont réussi leur coup. Devant un public nombreux et dans une ambiance digne des tribunes sud-américaines, ils n’ont pas laissé la moindre chance aux Varois (3-0). « Nous avions le couteau entre les dents », confiait l’attaquant du RAVB Jean Oriol.
Dès les premiers échanges, les Maritimes n’ont pas été tétanisés par l’enjeu. « Nous avions fait une séance de respiration avant la rencontre », précisait le coach Grégory Alleix. Sans complexes, ses joueurs ont abordé la rencontre avec un sang-froid de vieux briscards. Poussés par un public déchaîné, ils faisaient mieux que résister. Yassine Abdelhedi et Martin Lallemand se régalaient, mettant à mal la défense varoise. Dans le money-time du premier set, Royan se montrait réaliste et s’imposait, sans trop trembler, sur le score de 25-22.
Maturité
Le public local redoutait un sursaut de Fréjus lors du second set. Il n’en a rien été. Survoltés, ses favoris ne se désunissaient pas et démarraient le second acte pied au plancher. Étrangers à la pression, les Pirates faisaient feu de tout bois. Après cinq minutes, ils menaient 9 points à 2. « Nous avons joué libérés », savourait la recrue belge Martin Lallemand (désigné homme du match). Avec une étonnante maturité pour un promu, le RAVB s’imposait sans la moindre difficulté (25-16).
« Cette victoire est une belle récompense pour nous car tout le monde pense que nous n’avons rien à faire à ce niveau »
Impeccables en défense – « on a beaucoup travaillé notre bloc défense et on n’a pas fait tomber de ballons », estimait le passeur David Guelle –, les joueurs de la Côte de Beauté déroulaient. Le public n’en croyait pas ses yeux mais craignait un coup de moins bien, d’autant que Fréjus entamait mieux le troisième set. Sauf qu’il ne parvenait pas à enchaîner les points et à faire douter ses adversaires. Sans ressort, les Varois subissaient les assauts sans concrétiser leurs attaques.
Le patronage se fait un nom
Tout en maîtrise et efficaces, les Royannais gardaient le même tempo. Sans être réellement inquiétés, ils récitaient leur partition et remportaient le set (25-21) et la rencontre après deux balles de match sauvées par le FVV. « Nous avions bien étudié son jeu, nous avions les réponses et nous avons eu un temps d’avance », se réjouissait Grégory Alleix, rejoint par son capitaine Thiébaud Bruckert : « Nous avons su rester calmes. Notre défense a effectué un bon travail. Cette victoire est une belle récompense pour nous car tout le monde pense que nous n’avons rien à faire à ce niveau. »
Qualifié par Fréjus, sur son site Internet, d’équipe de « patronage », Royan a vraiment marqué des points pour son premier match en Ligue B. Cette victoire, qui ne souffre d’aucune discussion, laisse augurer de bons moments cette saison au gymnase Cordouan. Comblés par cette première, les Maritimes ne fanfaronnaient pas pour autant. « Nous avons les pieds sur terre mais on remet tout de suite le compteur à zéro et on repart au travail », conclut le coach Grégory Alleix.
Cette chronique est produite du mieux possible. Pour toute observation sur cet article concernant le sujet « Royan c’est royal » merci d’utiliser les coordonnées indiquées sur notre site internet. Le site royan-atlantic.fr a pour but de créer diverses publications sur le thème Royan c’est royal éditées sur le net. Cet article parlant du thème « Royan c’est royal » fut trié sur internet par les rédacteurs de royan-atlantic.fr Très prochainement, nous présenterons d’autres informations pertinentes sur le sujet « Royan c’est royal ». En conséquence, consultez de façon régulière notre site.