Samedi 21 octobre 2023, 18 h 28. L’histoire du sport royannais retiendra que ce jour, à cette heure précise, les Pirates, leur nom de « franchise », ont marqué leur premier set en professionnel. Une heure précise plus tard, l’équipe première du Royan Atlantique Volley-Ball signait même la première victoire d’une équipe de sport collectif royannaise dans une division professionnelle, un cinglant 3-0 infligé au Fréjus Var Volley, pourtant deuxième de Ligue B la saison dernière.
Samedi 21 octobre 2023, 18 h 28. L’histoire du sport royannais retiendra que ce jour, à cette heure précise, les Pirates, leur nom de « franchise », ont marqué leur premier set en professionnel. Une heure précise plus tard, l’équipe première du Royan Atlantique Volley-Ball signait même la première victoire d’une équipe de sport collectif royannaise dans une division professionnelle, un cinglant 3-0 infligé au Fréjus Var Volley, pourtant deuxième de Ligue B la saison dernière.
« J’espère qu’on fera venir du monde », soufflait à l’issue du match Grégory Alleix. L’entraîneur des Pirates n’a pas à nourrir d’inquiétude particulière sur ce point. Cette entrée en matière de rêve en Ligue B, quelque 700 spectateurs étaient venus y assister, dans un Espace Cordouan déjà presque au maximum de sa capacité d’accueil. Un public chauffé à blanc par le speaker-DJ Fabien Grasset, par les cheerleaders mobilisées pour faire du match plus qu’une rencontre sportive.
« Un message fort »
Un spectateur particulier a apprécié l’effort d’animation fourni par le Royan Atlantique Volley-Ball à l’occasion de la première rencontre à domicile de ses « Pirates » en Ligue B. « On l’a vu ce soir, en effet, le club de Royan est capable d’offrir un beau spectacle sportif », relevait Yves Bouget. Le président de la Ligue nationale de volley-ball avait fait le déplacement à Royan, samedi, « pour envoyer un message fort à la communauté royannaise, club, élus, spectateurs, acteurs économiques ».
Par sa présence, Yves Bouget voulait à la fois souhaiter la bienvenue au club charentais-maritime dans la deuxième division professionnelle, mais aussi se rendre compte par lui-même de la pertinence de l’entrée des Pirates parmi les 26 meilleures équipes françaises. « Je suis venu vérifier que j’avais eu raison de faire confiance au Royan Atlantique Volley-Ball. »
L’« invité » doit convaincre
En fin de saison dernière, l’équipe emmenée par le président-joueur David Guelle n’avait pas gagné sur le terrain son billet pour la Ligue B. Plus attentive que jamais « à la pérennité structurelle des clubs », confirmait samedi encore Yves Bouget, la Ligue nationale de volley-ball a refusé le maintien ou l’accession en Ligue B à certains clubs qu’elle jugeait trop fragiles pour supporter la charge d’une saison au niveau professionnel. Tendant une perche à d’autres. « Nous avons accordé une wild card (une « invitation ») au club de Royan parce que le projet qui nous a été présenté nous paraissait sain, compétitif et cohérent. »
« L’infrastructure n’est pas encore à la hauteur des exigences du niveau professionnel »
Compétitive, l’équipe entraînée cette année par Grégory Alleix a démontré dès son entrée en lice qu’elle l’était. Reste à confirmer la « cohérence » du projet sur un plus long terme. « Cohérente, l’infrastructure l’est, mais disons que ce gymnase n’est pas encore à la hauteur des exigences du niveau professionnel, des investissements restent encore à faire », analysait à chaud le président de la Ligue nationale samedi.
Mettre Cordouan à niveau
La LNV veut « changer de dimension » dans le paysage du sport professionnel en France, une politique passant par une nécessaire « pérennité structurelle des clubs », par l’adaptation des salles accueillant les matchs des clubs de la Marmara SpikeLigue – l’élite –, de Ligue A féminine, de Ligue B masculine. « Nous voulons proposer un véritable spectacle sportif, faire jouer les joueurs dans des écrins, insiste Yves Bouget. Le sport professionnel aujourd’hui, ce n’est plus de la Fédérale professionnalisée. »
Pour être en contact régulier avec les élus locaux, s’entretenant encore samedi soir avec le premier adjoint au maire en charge des sports à Royan, Jean-Michel Denis, le président de la Ligue nationale de volley-ball a conscience de ce que ce projet de la LNV impose aux collectivités, notamment. « Pour qu’elles réalisent ces investissements, il faut aussi un peu de temps. Le temps que les élus du territoire se convainquent de la pertinence du projet du club, que les acteurs économiques, aussi, prennent conscience de la visibilité que peut leur donner une équipe professionnelle. Il était important, en tout cas, que Royan ait ce projet. Il n’existait pas d’équipe professionnelle entre Poitiers, La Rochelle et Bordeaux. Un vide colossal ! Le Royan Atlantique Volley-Ball a cette chance aujourd’hui d’être le seul club professionnel à des kilomètres à la ronde. Il peut devenir un club formateur. Les partenaires privés peuvent aussi se saisir de cette chance. »
Ce travail, le président-joueur David Guelle l’a déjà entrepris pour élaborer un projet « sain, compétitif et cohérent ». Auprès des communes du littoral, du Département, de la Région, parties prenantes financièrement dans l’aventure, auprès de nombreux acteurs économiques du Pays royannais. « Maintenant, comme on dit en cuisine, il faut veiller à ce que le soufflé ne retombe pas », prévient déjà Yves Bouget.
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