Entré dans la Résistance très jeune, blessé au front à Royan, très investi auprès des jeunes et décoré de la légion d’honneur, l’un des fondateurs de l’école de rugby du Stado de Tarbes, Jean Dupuy est décédé, ce mardi matin, à 98 ans.
C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès, mardi matin, de Jean Dupuy à l’âge de 98 ans (il aurait eu 99 ans en mars). C’était un grand résistant qui s’était soulevé, alors âgé d’à peine 16 ans, contre l’occupant nazi et qui avait combattu avec le régiment FFI de Bigorre jusqu’à Royan.
Auteur de l’ouvrage « La Résistance par ceux qui l’ont faite », Jean Dupuy y dressait le portrait de 65 résistants des Hautes-Pyrénées.
Épinglé à 96 ans
« La flamme de la Résistance ne s’éteindra pas. » Ces mots du général De Gaulle siéent parfaitement à Jean Dupuy cet adolescent d’Aureilhan engagé très tôt dans la Résistance. « Scandalisé » par la capitulation, apprise au détour des actualités cinématographiques qui précédaient la diffusion d’un film. Il disait souvent en évoquant son passé « On a été révoltés par ça. Résister, c’était réagir, ne pas rester inactifs. » Son engagement de toute une vie au service de la Liberté et de la Jeunesse lui avait valu de recevoir à 96 ans, la Légion d’Honneur.
Le Stado dans la peau
Ce personnage haut en couleur avait également fait du rugby un sacerdoce. Au volant de sa 205 GTI grise, il venait souvent depuis Aureihan où il résidait jusqu’à Trélut assister aux matchs du Stado TPR et il se délectait de voir les jeunes évoluer sur le terrain annexe qui porte le nom d’un autre Jean Dupuy surnommé « Pipiou », il s’amusait à dire que cette plaque avait été mise en son honneur, lui qui était un des fondateurs de l’école de rugby du Stado.
Marcel Mansieux président actuel de l’EDR a tenu à évoquer son souvenir et à lui rendre hommage : « Très triste de la disparition de mon ami Jean. Il se serait fait couper la tête pour le Stado, car il aimait et il ne vivait que pour ce club. Après avoir pris sa retraite de dessinateur industriel à Bazet, il passait encore plus de temps au secrétariat de l’école de rugby. Avec son beau-frère Loulou Blanchet il avait aussi entraîné les Crabos pendant deux saisons. C’était quelqu’un de gentil et un passionné dans tout ce qu’il faisait. Au revoir mon compagnon de route, tu vas nous manquer ». Il va laisser un grand vide.
À ses nombreux amis et ses proches, nous tenons à présenter nos sincères condoléances.
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