Yaura-t-il Un Violon sur le sable cet été à Royan ? Rien n’est moins sûr. Si une décision ferme et définitive n’a pas encore été prise, le directeur et créateur du festival de musique classique, Philippe Tranchet, est dans l’expectative. Dans un message adressé aux festivaliers ce mardi 30 janvier 2024, il avoue que « compte tenu des difficultés…
Y aura-t-il Un Violon sur le sable cet été à Royan ? Rien n’est moins sûr. Si une décision ferme et définitive n’a pas encore été prise, le directeur et créateur du festival de musique classique, Philippe Tranchet, est dans l’expectative. Dans un message adressé aux festivaliers ce mardi 30 janvier 2024, il avoue que « compte tenu des difficultés, ses espoirs fluctuent et sont donc incertains ». En cause : l’organisation des Jeux olympiques de Paris qui vont mobiliser les forces de l’ordre au même moment.
Réunion le 8 février
« Nous gardons cependant espoir et nous nous battons pour qu’Un Violon sur le sable puisse avoir lieu », assure l’intéressé. Une réunion organisée en préfecture le 8 février pourrait être décisive. Pour compenser l’absence des effectifs de police et des militaires de l’opération Sentinelle déployés dans la capitale, il faudra trouver un service d’ordre privé. Pas facile, non plus, parce que les sociétés de sécurité sont aussi sollicitées. Sans compter le coût supplémentaire que ce dispositif va entraîner. Qui paiera l’addition ?
Initialement prévu fin juillet, le festival pourrait, dans ces conditions, changer de dates. C’est en tout cas l’une des solutions possibles, même si l’éventualité de l’avancer à début juillet a été rejetée en raison de l’indisponibilité de l’orchestre symphonique. « J’ai proposé plusieurs scenarii en avançant les dates de cinq jours, par exemple, et en programmant, a minima, deux grands concerts au lieu de trois. Pour l’instant, je ne sais pas quel scénario pourrait être retenu ni si le Violon sera maintenu », avoue Philippe Tranchet qui nage en plein flou à seulement six mois de l’événement. La fenêtre de tir envisagée se situe entre le 17 et le 25 juillet.
Des ultimatums
Dans les négociations avec les artistes, l’organisateur est obligé de préciser cette menace d’annulation. Ce qui n’est pas fait pour rassurer et boucler sereinement la programmation. Même chose avec les sous-traitants et les techniciens. « Si jamais nous ne pouvons pas garantir la tenue du festival, certains m’ont dit qu’ils avaient d’autres projets. J’ai des ultimatums et je peux le comprendre », souligne le papa du Violon qui ne prendra pas la décision de tout annuler. « Si on me le demande, OK, mais ça ne viendra pas de moi ! »
En conseil municipal, lundi 29 janvier au soir, le maire de Royan Patrick Marengo a fait valoir la position de la Ville dans ce dossier. « Si on n’arrive pas à sécuriser convenablement l’événement, il n’y aura pas de Violon. Philippe Tranchet l’a compris. Il nous a soumis une autre proposition de dates que celles du 26 au 31 juillet avec, peut-être, moins de concerts et un dispositif de sécurité privé. Il faut veiller à pérenniser le festival, fragilisé après la crise sanitaire, mais dans des conditions de sécurité optimales. » Où on comprend bien que, dans cette affaire, les protagonistes marchent sur des œufs et que personne ne prendra le risque d’autoriser cet événement sans garanties derrière.
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