On espère que la dernière est pour ce soir [ce vendredi, NDLR]. Les amoureux du Violon seront choqués par cette sortie épistolaire outrecuidante. « On ne veut jamais que ça se termine », pourrait rétorquer celui qui est en poste dès huit heures du matin, face à la scène, pour réserver son grain de sable. Sauf que l’organisateur et créateur du festival Un Violon sur le Sable en personne serait prêt à donner son album des Beatles, qu’il est allé chercher à Londres en mobylette à 14 ans, pour en finir ce vendredi…
On espère que la dernière est pour ce soir [ce vendredi, NDLR]. Les amoureux du Violon seront choqués par cette sortie épistolaire outrecuidante. « On ne veut jamais que ça se termine », pourrait rétorquer celui qui est en poste dès huit heures du matin, face à la scène, pour réserver son grain de sable. Sauf que l’organisateur et créateur du festival Un Violon sur le Sable en personne serait prêt à donner son album des Beatles, qu’il est allé chercher à Londres en mobylette à 14 ans, pour en finir ce vendredi soir avec la troisième soirée sur la plage de la Grande Conche. On exagère à peine tant Philippe Tranchet est devenu depuis quelques jours le Louis Bodin de Royan, un œil sur les prévisions météorologiques et un autre sur le ciel. Désormais expert en hygrométrie, il était un peu plus rassuré que la veille ce jeudi matin.
« Pour demain soir [vendredi, NDLR], ça devrait passer. Il va pleuvoir toute la journée mais on va se faufiler entre les gouttes », affirmait-il. La méthode Coué. Parce qu’évidemment, s’il faut reporter le concert au lendemain, ça ne va pas arranger ses affaires. « D’abord, les prévisions ne sont pas excellentes pour samedi. Ensuite, les techniciens prévus pour démonter la scène sont pris sur un gros événement à Bordeaux », prévient-il. Sans compter la mobilisation du matériel qui risque de faire monter la note avec des majorations. Bref, ce ne serait vraiment pas une bonne nouvelle.
De nombreux prix
Le pianiste David Fray, programmé ce vendredi soir à partir de 22 heures en compagnie du ténor Pene Pati, de la soprano Amina Edris, du violoncelliste Gautier Capuçon, du récitant Alex Jaffray, du danseur classique Daniil Simkin et de la danseuse Ana Sophia Scheller connaît les inquiétudes d’un organisateur de festival en plein air. Lui qui a créé « L’offrande musicale » dans les Hautes-Pyrénées, un festival solidaire qui propose des concerts classiques exceptionnels dédiés aux personnes handicapées et dont la troisième édition a eu lieu en juin, compatit.
Dans le monde de la musique classique, c’est un festival à part
« Bon, s’il faut repousser, je suis libre le 30 juillet », tente-t-il tout de suite de rassurer. C’est que le pianiste, prévu aussi à la falaise du Caillaud, à Talmont-sur-Gironde, pour un récital autour de Schubert et Liszt le samedi 29 juillet à 19 heures, ne veut pas louper l’événement. Pour lui, c’est une première. Celui qui a remporté de nombreux prix, dont celui de « soliste instrumental de l’année » lors des Victoires de la musique classique en 2010, n’est jamais venu au Violon. « J’en ai entendu parler. Dans le monde de la musique classique, c’est un festival à part. Nous n’avons pas l’habitude de nous produire dans de telles conditions, hélas », commente David Fray qui jouera ce soir du Schumann.
Jouer sur un ponton
S’asseoir derrière un piano en plein air est toujours un exercice compliqué. En revanche, pour lui, ce ne sera pas une découverte. « L’an dernier, j’ai joué à Saint-Tropez, sur un ponton, dans le cadre du festival « Nuits du château de la Moutte ». C’était assez périlleux. J’ai craint de tomber à l’eau pendant toute la durée du récital », avoue-t-il. À Royan, pas de risque d’être aspiré par une déferlante. Sauf si elle vient d’en haut.
Et se produire devant autant de monde ? David Fray, qui a fait ses débuts aux États-Unis, en 2009 avec le Cleveland Orchestra, puis avec le Boston Symphony, le San Francisco Symphony, le New York Philharmonic, le Chicago Symphony et le Los Angeles Philharmonic, a joué devant des foules immenses. « Bon là, ça va peut-être battre un record. On verra ce vendredi soir… » Le pianiste croise en tout cas les doigts pour que le ciel ne lui tombe pas sur la tête.
Alex Jaffray et Ennio Morricone
Le spectacle d’Alex Jaffray, « Le son d’Alex », se termine sur sa rencontre avec son héros, son maître en musique absolu, le compositeur Ennio Morricone. C’est cette partie qui va être adaptée ce vendredi soir sur la scène d’Un Violon sur le sable, avec en prime la participation d’une chorale formée lors du casting organisé au Palais des congrès de Royan dimanche dernier. « J’ai rencontré Ennio Morricone cinq fois. La première, ce fut compliqué. Il faut dire que c’était quelqu’un d’un peu irascible. Il n’était pas toujours bien luné. Mais une fois que le contact était établi, en revanche, c’était génial », confie l’intéressé qui partagera sa passion pour l’homme et le compositeur avec le public du Violon.
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