« La balle n’a pas doublé, là ? C’est autorisé ? » En effet, la balle a rebondi deux fois et, oui, en tennis fauteuil, c’est autorisé. Pourvu que la balle ait rebondi dans la partie autorisée du court, le deuxième rebond peut même se produire hors des limites. La question de…
« La balle n’a pas doublé, là ? C’est autorisé ? » En effet, la balle a rebondi deux fois et, oui, en tennis fauteuil, c’est autorisé. Pourvu que la balle ait rebondi dans la partie autorisée du court, le deuxième rebond peut même se produire hors des limites. La question de ce spectateur de la finale hommes de l’Open Royan, un ITF1 doté de 32 000 dollars, illustre la confidentialité de la discipline.
Le tournoi de haut niveau organisé au Garden Tennis du 30 mai au 3 juin avait donc aussi vocation à mettre en lumière le tennis fauteuil. En rendant hommage, au passage, à celui qui s’est évertué localement à le promouvoir. Le regretté Gérard Cœuret a notamment amené Florence Gravellier à la discipline. Avec succès, puisque la marraine de l’Open Royan, aujourd’hui attachée à la Fédération française de tennis, a vu sa carrière auréolée notamment de deux médailles de bronze aux Jeux paralympiques à Pékin en 2008.
Les n° 3 s’imposent
Samedi 3 juin, pour les finalistes des tableaux féminin et masculin, l’enjeu était d’abord sportif. Numéro 3 mondiale, Yui Kamiji voulait doubler la mise, après l’avoir déjà emporté en double, la veille, associée à la Sud-Africaine Kgothatso Montjane. Et déjà contre la Chinoise Zhenzhen Zhu, n° 6 mondiale. Une certaine logique a été respectée, en simple, samedi. Zhenzhen Zhu est parvenu à contrer tant bien que mal les passings précis et lourds de Kamiji dans le premier set, s’inclinant néanmoins (4-6). Kamiji n’a pas laissé plané davantage le suspens, s’adjugeant le 2e set 6-1.
Logique respectée également dans la finale masculine. Numéro 4 mondial, le Belge Joachim Gérard a beau être capable de servir à 180 km/h, il s’est heurté au sens de l’anticipation de l’argentin Gustavo Fernández. Le numéro 3 mondial a dû attendre sa troisième mise en jeu pour gagner son jeu de service, mais au moins l’a-t-il fait. En deux sets (6-3, 6-3), Gérard n’aura gagné sa mise en jeu qu’à trois reprises. Peut-être aura-t-il l’occasion de prendre sa revanche dès cette semaine, puisque les meilleur(e)s joueur(euse)s présents à la première édition de l’Open Royan seront à Roland-Garros à partir de ce mardi 6 juin.
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