Quatre ans de débats, de disputes, de chausse-trappes, parfois, pour finalement abandonner le dernier grand projet laissé sur la table de ses successeurs par l’ancien président de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara). Jean-Pierre Tallieu se flattait d’avoir…
Quatre ans de débats, de disputes, de chausse-trappes, parfois, pour finalement abandonner le dernier grand projet laissé sur la table de ses successeurs par l’ancien président de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara). Jean-Pierre Tallieu se flattait d’avoir accroché un grand nom de l’architecture pour signer le futur siège administratif de la Cara. Rudy Ricciotti ne viendrait plus à Royan, du moins pour y plancher sur ce bâtiment dont on ne gardera en mémoire et dans les archives que les esquisses de la façade.
L’actuel président, Vincent Barraud, « regrette énormément ce choix d’abandonner ce projet. Déjà parce que beaucoup de territoires aimeraient attirer la signature de Rudy Ricciotti. Le train ne repassera pas… »
De fait, l’architecte du Mucem, à Marseille, n’est pas connu pour ses piscines, la priorité désormais de la Cara en termes d’investissement. Fini, donc, un projet de siège évalué à 13 millions d’euros. « On a souvent mis en avant la position des élus royannais, qui ne voulaient pas de ce siège, mais ils étaient soutenus par des élus d’autres communes, pour différentes raisons. Enfin, ceci dit, depuis le 5 avril et la séance plénière au cours de laquelle la décision a été prise, je reçois des appels du pied pour que le siège se fasse, ailleurs… »
Du neuf à Cozes
Le projet de nouveau siège remontera peut-être à la surface. Dans un avenir plus immédiat, le « plan piscines » (re)devient la priorité de l’Agglomération. Sans compromis, sans coupes franches. En dépit des réticences de certains, la Cara maintient son objectif de quatre bassins sur le territoire, pour un investissement total estimé, actuellement, à 46 millions d’euros.
La piscine de Saujon sera rénovée (environ 3,20 millions d’euros hors taxes), « sans doute après que nous aurons construit l’une des nouvelles piscines », envisage Vincent Barraud. Royan et Étaules auront droit, elles, à une infrastructure neuve. Comme Cozes, où l’option d’une couverture de l’existant, trop aléatoire dans le temps, a été écartée.
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