« Par l’univers, par la mer, leur source vitale, leur source viscérale, Florence et Patrick saisissent l’instant magique, précieux car éphémère, tel un éternel recommencement. » Ainsi se termine la prose que Claire Merlin a bien voulu écrire…
« Par l’univers, par la mer, leur source vitale, leur source viscérale, Florence et Patrick saisissent l’instant magique, précieux car éphémère, tel un éternel recommencement. » Ainsi se termine la prose que Claire Merlin a bien voulu écrire pour présenter l’exposition « Effet mer » qui se tient à la galerie Louis-Simon, à Royan, jusqu’au dimanche 21 avril. Une exposition de photos qui unit dans un même élan Patrick Launay, un retraité tombé amoureux de la région, et Florence Bernard, alias Flo d’la mer, marin-pêcheuse qui n’hésite pas à immortaliser les sorties à bord de son bateau qu’elle a rebaptisé le bureau. Tous les deux ont opté pour un angle original. Lui avec les dessins laissés par la marée descendante sur le sable, elle avec des gros plans de poissons.
Flo d’la mer
Flo d’la mer
« Au départ, je devais exposer seul mais, après avoir vu les clichés de Flo, je l’ai contactée », confie Patrick Launay. Chacun a donc choisi 17 photos à accrocher. Toutes très colorées, poétiques et abstraites. Beaucoup connaissent déjà le travail de celui qui a longtemps bourlingué dans le milieu de la presse avant d’ouvrir un kiosque à pizzas à Vaux-sur-Mer et de travailler comme animateur dans des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Notamment à travers sa première exposition intitulée « Comme dans un rêve ».
Dessins éphémères
Pour immortaliser ces dessins éphémères qui disparaissent à marée haute, le photographe n’a pas hésité à arpenter les plages du littoral royannais, la tête penchée vers le sol. Miracle de la nature, des formes lui sont apparues que chacun interprétera à sa façon. Certains imagineront peut-être ici des baobabs, là une chaîne de montagnes… « J’aime capturer l’instant. C’est assez grisant », confie Patrick Launay.
P. L.
P. L.
Pour Flo d’la mer, les écailles multicolores se transforment en tableaux. On oublie vite le poisson pour y voir, dans les détails, un feu d’artifice de couleurs et de formes. Pour le plaisir des yeux.
Exposition jusqu’au dimanche 21 avril, de 13 heures à 18 h 30 à la galerie Louis-Simon. Entrée libre.
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