« Que 2024 vous apporte paix, santé, bonheur et espérance. » En cette saison, un maire souhaite évidemment toujours le meilleur à ses administrés. Patrick Marengo n’a pas dérogé à la tradition. Au Palais Royan Événements, jeudi 11 janvier, plus de 700 Royannais sont venus écouter ces vœux à leur adresse et à l’adresse de leur ville, pour une nouvelle année que Patrick Marengo a définie comme « une année de projets et de réalisations ». L’édile en a dressé la liste quasi exhaustive. Des projets strictement municipaux, d’autres portés…

« Que 2024 vous apporte paix, santé, bonheur et espérance. » En cette saison, un maire souhaite évidemment toujours le meilleur à ses administrés. Patrick Marengo n’a pas dérogé à la tradition. Au Palais Royan Événements, jeudi 11 janvier, plus de 700 Royannais sont venus écouter ces vœux à leur adresse et à l’adresse de leur ville, pour une nouvelle année que Patrick Marengo a définie comme « une année de projets et de réalisations ». L’édile en a dressé la liste quasi exhaustive. Des projets strictement municipaux, d’autres portés par des aménageurs privés.

Avec une progression démographique (+ 0,60 % entre 2015 et 2021) presque comparable à La Rochelle (+ 0,70 %), Royan poursuivra au grand galop sa mutation urbanistique en 2024. En juin prochain, ses habitués retrouveront un Marché central refait à neuf, peintures comprises. Au deuxième semestre, commenceront l’aménagement d’un centre de santé mutualiste sur l’emprise de l’ancienne école Jules-Ferry (1,35 million d’euros) et la construction d’une micro-crèche de 12 places dans le quartier de la Glacière, dont l’ouverture est annoncée pour juin 2026.

800 logements à venir

Les Royannais voient les constructions de logements aller bon train depuis une douzaine d’années. Premier adjoint de Patrick Marengo, Didier Simonnet a donné, jeudi, un chiffre donnant la mesure de ce chantier au long cours : « Au cours des trois prochaines années, 800 nouveaux logements sortiront encore de terre. » Comme entre la rocade et la zone d’activité Royan 2.

Nouvelle dénomination de la Robinière, les Hauts de Royan, dont les travaux seront amorcés au premier trimestre de cette année, annoncent 120 logements, dont 68 aidés qui ne compenseront pas numériquement les 88 appartements des immeubles prochainement démolis, mais constitueront un quartier neuf où Patrick Marengo espère voir s’installer des actifs. Une priorité. « À l’heure actuelle, sur les 10 000 postes de travail existants à Royan, la moitié est occupée par des gens vivant à l’extérieur de la commune. » Le futur ensemble des Rullas et ses 88 logements prévus, avenue du Québec, auront la même vocation à attirer des primo-accédants.

Front de mer à neuf

Patrick Marengo a passé le réveillon du Nouvel An à Barcelone, en Espagne. Le maire a lâché cette confidence au détour de son évocation du projet de réhabilitation du Front de mer, pour mieux appuyer sur ses attentes. L’avenue emblématique de La Rambla inspire le maire de Royan. Modestement, à l’échelle de la ville qu’il administre, Patrick Marengo rêve de la vie qui anime l’artère la plus réputée de la capitale catalane.

Confidence pour confidence, le maire réservait surtout à ses administrés rassemblés au Palais des congrès la primeur du nom de la société dont la proposition a finalement été retenue, mi-décembre. Parmi les cinq projets encore en lice à ce stade, la commission d’appels d’offres a porté son choix sur la société rochelaise SCE, appartenant au groupe Keran, société spécialisée notamment dans l’« ingénierie des infrastructures et de l’environnement », qui interviendra en coordinateur d’un groupement d’entreprises.

« Le projet évoluera »

Deux esquisses du futur visage du site ont même été dévoilées, révélant un Front de mer débarrassé de ses « coques », ouvrant davantage d’espace à des terrasses extérieures et permettant une circulation plus fluide des piétons. Patrick Marengo a confirmé le calendrier de réalisation du projet, dont les travaux devraient débuter en octobre 2024 et s’achever en avril 2026. Au moment des prochaines élections municipales…

Démarche singulière : alors que la majorité municipale a visiblement une idée bien arrêtée de la future configuration du Front de mer, esquisses à l’appui, Patrick Marengo promettait jeudi que « le projet évoluera en fonction des remarques des résidents, des commerçants, des syndics de copropriété ». L’un des défis : conserver aux restaurateurs, surtout, des surfaces couvertes suffisantes pour que leur activité reste viable. La majorité de la capacité d’accueil actuelle des restaurants est abritée par ces vérandas sous coques que le maire veut voir disparaître.

Quatre médaillés

Cette rituelle cérémonie des vœux a aussi été l’occasion pour Patrick Marengo de distinguer quatre de ses administrés. Le maire a décerné la médaille de la Ville à l’actuelle présidente du Lions Club féminin Annie Lépinoux, au créateur et toujours président du Rêve d’Icare André Mongrand et à deux commerçants, Alexandre Guillou, président de l’Association des commerçants du Marché central, et Patrick Brillouet, boucher charcutier à Pontaillac, fraîchement retraité après avoir incarné la troisième génération à œuvrer dans l’échoppe familiale ouverte dans les années 1930.