Après la réhabilitation du Front de mer, son objectif majeur d’ici à la fin du mandat, peut-être même en parallèle de ce chantier d’envergure, Patrick Marengo projette aussi de réhabiliter le secteur courant de la Poste au Tiki, en passant par les galeries Botton. Un mandat passe vite et ne suffit pas à tout faire. Maire depuis 2017, Patrick Marengo « n’exclu [t] pas » de briguer un nouveau mandat en 2026.
Pour investir, financer les projets que vous souhaitez encore concrétiser d’ici à la fin du mandat, de quelle marge de manœuvre disposez-vous,…
Après la réhabilitation du Front de mer, son objectif majeur d’ici à la fin du mandat, peut-être même en parallèle de ce chantier d’envergure, Patrick Marengo projette aussi de réhabiliter le secteur courant de la Poste au Tiki, en passant par les galeries Botton. Un mandat passe vite et ne suffit pas à tout faire. Maire depuis 2017, Patrick Marengo « n’exclu [t] pas » de briguer un nouveau mandat en 2026.
Pour investir, financer les projets que vous souhaitez encore concrétiser d’ici à la fin du mandat, de quelle marge de manœuvre disposez-vous, financièrement ?
Comptablement, le budget municipal est équilibré. Il a même dégagé en 2022 un excédent. Pour l’exercice 2023, je m’attends à ce que les résultats du casino soient encore bons. Je suis plus mesuré sur la recette que nous tirons des droits de mutation (1). Au regard de la conjoncture, il est évident qu’ils seront en sérieuse rétractation. En 2022, les droits de mutation nous avaient rapporté 3,40 millions d’euros. Prudemment, dans le budget primitif 2023, nous avons tablé sur 2,30 millions d’euros de recettes. Mais par rapport aux objectifs que nous nous sommes fixés, nous serons légèrement au-dessus des objectifs.
Au rang des projets futurs, quel sera le devenir de l’Institut marin, finalement libéré par l’ancien maire Philippe Most ?
Nous sommes en discussion actuellement avec un investisseur privé intéressé par le développement d’une offre de restauration de qualité, sur l’ensemble du Tiki, d’ailleurs. La concession de ce dernier court pour l’instant jusqu’en 2026. Ce nouveau projet doit s’intégrer plus largement dans la requalification du secteur courant de la Poste au Tiki, en incluant les galeries Botton. Mais là, il faudra faire appel à des privés qui puissent investir, parce que la Ville ne le pourra pas. Et nous verrons si nous réhabilitons aussi ce secteur en parallèle de la requalification du Front de mer.
À quelle échéance la décision de ce nouveau projet pourrait être prise ?
J’organiserai un séminaire de la majorité municipale à l’automne sur les futurs projets qui devront être portés sur la période 2026-2032. Je veux que les élus de ma majorité réfléchissent à l’avenir, avec l’expérience acquise et chacun dans son domaine particulier, qu’ils se projettent à dix ans, en se disant : « Voilà, la ville devra être équipée de telle ou telle infrastructure. » Bien que nous ayons actuellement le nez dans le guidon. Avec ce que nous avons déjà fait et les projets qui sont devant nous, nous sommes très occupés, mais je veux quand même que nous levions la tête et que nous regardions à échéance de dix ans ce que la ville doit devenir, pour nous donner de l’air et de l’envie, déjà.
Pourquoi une telle boulimie de projets ?
Parce qu’être maire ou conseiller municipal, ça ne vaut que si vous portez des projets, pour améliorer la vie de la population, le cadre de vie. C’est ça qui donne du sens ! Le reste, la gestion de la vie quotidienne, même si elle est nécessaire, c’est un peu fade. La gestion, pas de souci, on est là, on le fait, mais ce n’est pas sur cet aspect que vous marquez une ville.
« Je laisserai derrière moi des traces, mais au bénéfice de tous »
Vous voulez « marquer », laisser votre empreinte ?
Non, je ne veux pas « marquer » ! Ce que je veux, quand je serai parti, c’est qu’on porte un jugement objectif : « Qu’est-ce qu’il a fait pour la ville ? » Et je laisserai derrière moi des traces, c’est clair. Mais au bénéfice de tous, pas pour moi. Moi, à la rigueur, je m’en fiche. Ce que je veux, c’est que la ville ait évolué, que les Royannais disent des élus que nous sommes : « Ils n’ont pas perdu leur temps. »
Vous dites déjà que vous ne pourrez pas mener à bout d’ici à 2026 tous les projets que vous envisagez. Briguerez-vous un nouveau mandat dans trois ans ?
Je n’exclus pas, à l’heure présente, l’hypothèse de me représenter. Ou pas. Ma décision dépendra de trois critères. Le premier, ma santé. J’aurai 73 ans en 2026. Aujourd’hui, je vais très bien, je fais encore du sport tous les jours, mais en termes de santé, on ne peut préjuger de rien. L’envie sera un autre critère. Est-ce qu’en 2026, j’aurai encore envie de passer huit heures par jour, voire plus, à m’occuper de la ville ? Enfin, tout dépendra aussi de l’équipe que je pourrai former. J’ai une équipe de qualité aujourd’hui. Aurai-je la même demain ? Ce sont trois paramètres qui me semblent importants. Donc, la décision viendra, à mon avis, en 2025, sereinement. Ça se mûrit, une décision comme ça, mais aujourd’hui, je n’exclus pas de me représenter, c’est clair. Je ne suis pas dégoûté par ce que je fais, j’aime ce que je fais et ça donne vraiment du sens à ma vie.
(1) Les droits de mutation correspondent aux taxes imposées par les collectivités locales et l’État lors d’une vente immobilière.
Cette chronique est produite du mieux possible. Pour toute observation sur cet article concernant le sujet « Royan c’est royal » merci d’utiliser les coordonnées indiquées sur notre site internet. Le site royan-atlantic.fr a pour but de créer diverses publications sur le thème Royan c’est royal éditées sur le net. Cet article parlant du thème « Royan c’est royal » fut trié sur internet par les rédacteurs de royan-atlantic.fr Très prochainement, nous présenterons d’autres informations pertinentes sur le sujet « Royan c’est royal ». En conséquence, consultez de façon régulière notre site.