Cela fait sept ans que la mairie de Royan s’est penchée sur le sujet. En 2016, elle a installé la première ruche urbaine de la ville. Et d’ici quelques mois, Royan comptera 14 ruches. Le miel produit par les abeilles, lui, est récolté par…
Cela fait sept ans que la mairie de Royan s’est penchée sur le sujet. En 2016, elle a installé la première ruche urbaine de la ville. Et d’ici quelques mois, Royan comptera 14 ruches. Le miel produit par les abeilles, lui, est récolté par un apiculteur local, dont l’identité change en fonction des conventions, mises à jour tous les trois ans. « Il s’occupe des ruches municipales gracieusement, explique Julien Duressay, référent en charge de la nature à la mairie. L’accord, c’est que la municipalité lui fournit un banc au marché de Royan et lui offre la possibilité de mettre des ruches pour son activité sur des sites de la commune. »
200 pots par an
Le miel est ainsi récupéré et mis en pot, avant de servir à la mairie. « Ça peut être remis aux enfants dans des écoles, ça a servi de récompense lors de la Coupe de France des potagers, l’année dernière, et ça sert de cadeaux lorsque la commune reçoit des personnalités », énumère Julien Duressay. Au total, la production annuelle des ruches municipales déjà installées atteint les 200 pots de 250 grammes. Les abeilles sont aussi au centre d’un programme éducatif, afin de mettre en avant leur importance au sein de la biodiversité. « Il y a cinq demi-journées scolaires qui doivent être réalisées par l’apiculteur chargé des ruches municipales sur un an », rajoute Julien Duressay.
Un investissement pour le futur
Un point crucial selon l’apiculteur derrière Les ruchers de la presqu’île, Thierry Denard. « Tout le travail qui se fait aujourd’hui doit être investi sur la jeunesse. Par exemple, en travaillant avec les centres de loisirs, les écoles ou en organisant des animations. » Lui qui utilise une ruche vitrée pour partager son métier lors d’événements y voit un investissement gagnant pour le futur : « Des effets seront visibles dans vingt ans. C’est comme pour les poubelles jaunes. C’était compliqué pour mes parents, mais pour nous ou nos enfants, c’est naturel. » Avoir une vision sur le long terme semble donc indispensable pour pérenniser la place des abeilles en ville.
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