Lorsqu’on visite les lieux, on sent une drôle d’atmosphère. Comme si les clients, les serveurs et les cuistots avaient déserté l’endroit du jour au lendemain. On se rend aussi compte de la vétusté de l’endroit. Le carrelage, les cuisines, le sous-sol et le mobilier disent tout de la lente agonie du Tiki, ce restaurant qui jadis rayonnait sur le front de mer de Royan. Autrefois…
Lorsqu’on visite les lieux, on sent une drôle d’atmosphère. Comme si les clients, les serveurs et les cuistots avaient déserté l’endroit du jour au lendemain. On se rend aussi compte de la vétusté de l’endroit. Le carrelage, les cuisines, le sous-sol et le mobilier disent tout de la lente agonie du Tiki, ce restaurant qui jadis rayonnait sur le front de mer de Royan. Autrefois fleuron de la brasserie balnéaire par excellence, avec sa vue sur l’estuaire et les pieds dans le sable, il n’est plus qu’un vaisseau fantôme dont on voit mal comment il pourra se relever sans poser quelques millions d’euros sur la table. Sans doute la raison pour laquelle la Ville de Royan, qui est propriétaire du bâtiment, mise sur une démolition reconstruction.
En attendant, tout doit disparaître. Le commissaire-priseur de Royan Jean-Renaud Geoffroy mènera une vente aux enchères, sur place, vendredi 31 mai à partir de 13 heures, après une exposition des lots à midi. « Cette vente s’adresse essentiellement à des professionnels de la restauration », indique l’intéressé. Du moins pour les ustensiles et le matériel de cuisine encore en état de marche et pas trop obsolète.
Plusieurs dizaines de tables et de chaises sont également entassées aux quatre coins de l’immense espace qu’occupaient la cafétéria, le restaurant Les Baigneuses et la brasserie. Des écrans de télévision feront aussi certainement le bonheur de quelques-uns. Tout ce qui n’aura pas trouvé preneur partira à la ferraille. « Quand on voit le point de vue, c’est un beau gâchis ! »
Licence IV à vendre
Finalement, le plus intéressant, dans cette vente, pourrait être la licence IV estimée entre 14 000 et 15 000 euros. « L’intérêt de celle-ci est de pouvoir l’utiliser ici, sur Royan. Il n’y a pas toutes les démarches administratives à accomplir et les autorisations à avoir pour pouvoir s’en servir. Ce qui est un énorme avantage », indique Jean-Renaud Geoffroy. Avis à ceux qui ont l’ambition d’ouvrir un restaurant ou un bar dans la station balnéaire.
Les nostalgiques qui voudraient récupérer un souvenir estampillé Tiki seront déçus. Les chaises ne sont pas siglées ni les tables. Il reste seulement dans des cartons quelques casquettes logotées et des goodies de promotion publicitaire. Rien de bien emballant pour les collectionneurs. Les amateurs de poissons en bois pourront toujours tenter de surenchérir pour repartir avec ceux qui composaient une partie du décor. « Il y a aussi les plats dans lesquels ils mettaient leur entrecôte coupée en petites lamelles comme à Bordeaux dans le restaurant éponyme avec frites à volonté. »
Les passionnés de jardinage, eux, se sont déjà servis en emportant quelques jardinières abandonnées devant le bâtiment après la fermeture. « Il en reste quand même pas mal », rassure le commissaire-priseur qui va devoir mouiller la chemise pour vendre un maximum de lots. On plaint déjà celui ou ceux qui auront à faire le ménage derrière.
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