Samedi, en début de soirée à Valence (et un peu plus tard à la Réunion), Oriane Bertone a réalisé un véritable tour de force pour conserver son titre de championne de France de bloc. Qualifiée pour les Jeux olympiques de Paris 2024, après sa victoire à Laval lors du tournoi de qualification européen d’escalade en combiné (bloc, difficulté) le 29 octobre dernier, la jeune femme de 18 ans s’est qualifiée pour la finale avec la 4e place en demi-finale. Moins dominante que de coutumes, par la faute d’une infection virale qui l’a contrainte à être placée sous antibiotiques, l’Avironnaise, désormais installée à Paris (elle s’entraîne au pôle France de Fontainebleau), a connu un premier bloc compliqué en finale (dernière), avant de réaliser une remontada pour remporter l’or. Et garder son titre national, en dépit des difficultés rencontrées tout au long de ces derniers jours… « C’est le doublé, rigole la pétillante jeune demoiselle. Cependant, comme j’ai dit, à Zélia (Avezou), elle a été meilleure que moi en qualification et en demi-finale. » Mais la compétitrice qui sommeille au plus profond de la Franco-Italienne s’est révélée au meilleur des moments. « Je m’en sors, parce que je m’y mets, concède Bertone, qui n’a pas eu le loisir de voir son frère, champion de France U18, atteindre la finale chez les masculins (11e demi-finale). Mais derrière, il y a du monde. »
Handicapée par une sinusite maxillaire
Jusqu’au bout, la vice-championne du monde de bloc 2023 et tenante du titre aura bataillé. Autant avec la paroi qu’avec elle-même. Victime d’une sinusite maxillaire, en amont de la compétition, la demoiselle de 18 ans n’était pas au mieux physiquement. Et a accusé un retard conséquent à l’entame de la finale. Dernière à l’issue du premier bloc, la sociétaire de 7 Al’Ouest réalisait une remontada sur les autres. Et devait attendre le dernier passage d’Avezou pour enfin pousser un soupir de soulagement et savourer le succès. « Je ne me cache pas derrière le fait d’être malade, mais je n’étais vraiment pas bien quand je suis rentrée sur le bloc, poursuit Oriane, tout sourire. Je n’étais pas concentrée. Sur le plan physique, je suis en pleine phase de préparation et je m’entraîne beaucoup. Je ne me plains pas. Toutefois, je m’en sors vraiment bien. » Et n’allez pas croire que son ticket olympique en poche est un frein pour ses objectifs de la saison. « Le fait d’être sélectionnée n’enlève pas l’intérêt de ces compétitions (championnats de France, coupe du monde, coupe d’Europe) qui sont importantes pour moi, conclut Bertone, insatiable. Ça va être une très longue année pleine de rebondissements. Je vais profiter pleinement pour me remettre en rentrant à la maison avant de repartir » pour la suite de la saison, qui s’annonce sous de beaux auspices.
Jonathan Timbou
Kréopos express
Sepho avec Dupont à Vancouver
RUGBY. En déplacement au Stade Français, l’USAP n’a pas réussi à déjouer les faveurs des pronostics et s’est incliné (32-19). Placé sur le banc des finisseurs catalans, Matteo Rodor est entré en jeu (56e) avant d’être exclu (carton jaune) pour un en-avant délibéré au sortir d’une séquence confuse (69e). Non loin de là, à la Défense Arena, Wenceslas Lauret, titularisé à l’aile gauche de la troisième ligne (et auteur d’un essai invalidé), et le Racing 92 ont été défaits pour la deuxième fois de suite. Après Toulouse, c’est Montpellier, lanterne rouge, qui s’y est imposé (20-44). Vendredi, la FFR a dévoilé la liste des joueurs retenus pour l’étape de coupe du monde de rugby à 7 à Vancouver (23-25 février). Parmi eux figurent Jordan Sepho, l’étang-saléen, qui aura le loisir de voir les premiers pas officiels d’Antoine Dupont au sein de l’effectif qui prépare les Jeux olympiques de Paris 2024.
Coulet et Cambrai se relancent
VOLLEY. A domicile, Saint-Jean d’Illac a une nouvelle fois connu un accroc face à Toulouse (1-3 ; 23-25, 19-25, 31-29, 23-25). Timoté Paulin n’est entré que pour deux services. Une issue qu’a connue le RC Cannes, en Ligue A féminine, face à Venelles (1-3 ; 16-25, 26-24, 11-25, 21-25). Marie Andriamaherizo a inscrit deux points. En Ligue B masculine, Eliot Coulet (7 points) et Cambrai ont pris le meilleur sur Reims (3-1 ; 25-20, 27-29, 25-20, 25-17). En dépit d’une belle partie et de quelques sauvetages de Matthieu Mouëzy (4 points), Martigues s’est incliné à domicile au terme d’un match accroché devant Royan (2-3 ; 21-25, 25-14, 34-32, 20-25, 10-15). En Pologne, le quatrième, Rzeszow, a été dominé à Olsztyn (3-1 ; 25-21, 18-25, 26-24, 25-20), malgré les 19 points de Stephen Boyer (52% en attaque, 2 aces).
Var et le Havre reversé dans le groupe B
BASKET. Vendredi dernier, le STB Le Havre se déplaçait pour la dernière journée de la première phase de N1M à Saint-Vallier. Si Mickaël Var s’est montré discret en 22′ de jeu (9 points, 7 rebonds, 1 passe, 1 interception), le collectif normand s’est imposé (84-86). Avec ce succès, le STB a été placé dans le groupe B de la deuxième phase (8 mars-16 avril). Pour prétendre participer au play-off d’accession en Pro B, Var et ses coéquipiers devront terminer à l’une des sept premières places. S’ils venaient à terminer dans les trois dernières places, leur saison sera terminée.
Defay à Sunset Beach
SURF. Quelques jours après avoir conclu la première étape du circuit mondial à Hawaii, Johanne Defay y attaque la deuxième, à Sunset Beach. Placée dans la série 5 du premier tour, la Salinoise affronte les Américaines, Lakey Peterson et Sawyer Lindblad.
La quête nationale
SQUASH. En tête du classement national avec ses 14 victoires en autant de rencontres, et une 17e NESCAC dans la bertelle, Trinity College se déplace samedi à Drexel pour le dernier match de la saison régulière. Une semaine plus tard, les partenaires de Kara Lincou auront rendez-vous avec la finale nationale du College Squash Association (CSA).
Lincou au pied du podium
SQUASH. Dimanche, à Lille, Cassy Lincou participait à la petite finale du French Open jeunes en U15. Battue en demi-finale par l’Anglaise, Colabella (3-0), la jeune Saint-Pierroise défiait Fearne Copley, une autre britannique (elles étaient 3/4 en demi-finale). En dépit d’une bataille de tous les instants, la petite sœur de Kara s’est inclinée en manche sèche (11-6, 11-7, 11-8).
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