De l’art et des constructions. Voilà déjà plusieurs années que l’esturgeon en acier corten de l’artiste Marianne Peltzer orne le jardin extérieur de la résidence services pour personnes âgées Ovélia, située rue de la Providence à Royan. « C’était notre première commande dans le cadre du programme « 1 immeuble, 1 œuvre » dont nous avons signé la charte. On a été l’un des premiers. Depuis, il y en a eu dans d’autres villes », souligne le directeur…
De l’art et des constructions. Voilà déjà plusieurs années que l’esturgeon en acier corten de l’artiste Marianne Peltzer orne le jardin extérieur de la résidence services pour personnes âgées Ovélia, située rue de la Providence à Royan. « C’était notre première commande dans le cadre du programme « 1 immeuble, 1 œuvre » dont nous avons signé la charte. On a été l’un des premiers. Depuis, il y en a eu dans d’autres villes », souligne le directeur commercial de Vinci Immobilier Florian Barbe. Plus près de nous, ce sont les sculptures en bois flotté du Saint-Palaisien Didier Elias qui sont venues égayer le hall des Océanes, l’immeuble de 85 logements construit par Bouygues le long de l’avenue Daniel-Hedde, toujours dans la station balnéaire.
Dans des villes de toutes les échelles, au sein des immeubles résidentiels comme dans les lieux de travail, la charte « 1 immeuble, 1 œuvre » s’inscrit dans la politique de l’État de soutien à la création artistique et de diffusion des arts visuels auprès du public le plus large. Elle engage chaque entreprise signataire à « faire appel à un artiste vivant en procédant à la commande ou à l’achat d’une œuvre existante, dans le champ des arts visuels, et à prendre à sa charge la rémunération de l’artiste ainsi que les coûts de réalisation et d’installation de l’œuvre. »
Créations originales
Au total, 700 œuvres ont déjà été installées partout en France à l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments, dans les parties communes ou sur la place publique. « Sculptures, peintures, installations lumineuses ou créations originales de mobilier : les réalisations renouent avec une pratique historique d’un dialogue concerté entre art et architecture et confirment la diversité et la richesse de la scène française », se félicite Arthur Toscan du Plantier, président du club « 1 immeuble, 1 œuvre. »
Depuis le lancement de l’opération en 2015, plus de 500 artistes en ont profité. La plasticienne Marianne Peltzer, qui travaille entre Paris et Royan, a été contactée en 2017 par l’architecte royannaise Ileana Popea qui a planché sur la résidence Ovélia pour lui commander une œuvre. La même architecte qui, quelques années plus tard, se rapprochera de Didier Elias pour Les Océanes. « Il y avait une enveloppe financière à ne pas dépasser. J’ai réfléchi à ce qui pourrait représenter la région. J’ai pensé à l’estuaire de la Gironde et à l’esturgeon », renseigne l’artiste qui n’a juste qu’un seul regret. « J’aurais aimé que les habitants de la résidence soient associés au processus de création. Je ne sais pas comment ils ont accueilli mon travail… »
En ce moment, Marianne Peltzer participe avec Marina Chastenet à une exposition itinérante intitulée « La République des océans et des mers » dans des galeries Tinbox mobiles à Bordeaux. « C’est un projet collaboratif, immersif et à terme autonome qui invite les familles et les enfants à poser un regard à la fois critique et artistique sur l’impact de la production plastique sur leur territoire de subsistance », indique la première qui espère un jour pouvoir faire une halte à Royan.
Du bois flotté
Didier Elias, de son nom d’artiste Didoa Crea, a quant à lui proposé des œuvres pour garnir deux halls d’immeuble. En entrant aux Océanes, on peut donc admirer des claustras avec des piquets en bois récupérés sur les plages et taillés en pointe, un oiseau en racine d’acacia, une de ses plus belles pièces, ou encore une console en noyer et métal.
« Tout ce qui peut aider à la création artistique est une bonne chose », plaide l’intéressé qui se satisfait, déjà, « qu’une trace de lui restera ici ». Sur un plan financier, il reconnaît que cette commande l’a aussi aidé. « L’enveloppe n’était pas négligeable », confie Didier Elias qui sème toujours ses petits bonshommes en bois flotté aux quatre coins du territoire. Sa marque de fabrique.
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