Le chemin de croix n’en finit pas : cinquième déplacement, cinquième revers royannais. Autant la défaite lors de la journée précédente (à domicile) contre le leader Ajaccio fut sèche (0-3), mais vite digérée, autant celle-ci à Sète face à France Avenir 2024 (3-1…
Le chemin de croix n’en finit pas : cinquième déplacement, cinquième revers royannais. Autant la défaite lors de la journée précédente (à domicile) contre le leader Ajaccio fut sèche (0-3), mais vite digérée, autant celle-ci à Sète face à France Avenir 2024 (3-1), soulève à nouveau pas mal d’interrogations.
Privé de son capitaine, Bruckert, qui ne reviendra qu’après les fêtes, Royan n’a existé que par intermittence : lors de la première manche, où les deux équipes ont évolué à un niveau équivalent (29-27). Mais après avoir sauvé cinq balles de set, la sixième, conclue sur un ace de Pujol, a été celle de trop.
L’ardoise est nette
Face à la jeunesse et l’explosivité des membres du pôle France, le match a peut-être basculé dans cette manche initiale. Car ces jeunes, pour certains promis à intégrer à moyen terme l’équipe de France, ne sont jamais aussi dangereux qu’en confiance.
Dans la deuxième manche, à sens unique, Roure et ses partenaires s’en sont donné à cœur joie, à 71 % de réussite en attaque, devant un block quasiment inexistant. La réception des jeunes du centre n’était pourtant pas des plus fiables, mais le passeur, inspiré, et les attaquants, enchaînaient les solutions.
L’ardoise était nette (25-18) et la sanction paraissait inéluctable dans le troisième set (22-16, puis 24-20). Mais, si les jeunes du France Avenir 2024 peuvent être brillants en confiance, ils sont aussi capables d’enchaîner des séries de trous improbables. Alors que la victoire leur tendait les bras, la fin de set a basculé dans le hautement… improbable.
Un miracle, pas deux
Pujol n’avait pas commis une seule erreur en attaque : il en ratait deux, coup sur coup. Le tout entrecoupé d’un ace de Vieux. Grégory Alleix avait changé à 18-13 pointu et passeur : il était récompensé au-delà de ses espérances. Avec Lallemand déjà entré à la place de Carlu, c’est une équipe à moitié renouvelée qui signait l’impossible retour. Un block de Kofane, un ace d’Oriol, et elle revenait miraculeusement dans le match (2-1), aidée par les 13 fautes directes d’un adversaire en panique… Treize erreurs dans cette seule manche sur les 23 commises sur l’ensemble du match.
Mais le propre des miracles est de rester exceptionnel : la quatrième manche a bien vite balayé ce scénario ébouriffant. Les jeunes du pôle se rappelaient qu’ils n’étaient plus en âge de croire au Père Noël et cessaient la distribution de cadeaux. Le MVP Pujol (à 7/11 dans cette seule manche) et ses partenaires restaient, cette fois, sérieux jusqu’au bout. Les Pirates ne pourront pas ambitionner un destin intéressant s’il ne trouvent pas la solution hors de leur cocon de l’espace Cordouan.
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