À l’intérieur des locaux, les bénévoles s’activent avant d’accueillir les bénéficiaires. Pain, fruits, légumes, produits laitiers, céréales… tout est mis en place. Devant la file d’attente, un petit bureau improvisé où on vérifie les noms et compte les personnes. « Ils sont de plus en plus nombreux chaque semaine. Vendredi dernier, on a eu 94 familles qui représentaient 233 personnes. À chaque fois, c’est à peu près la même chose », constate une bénévole.
Un engagement à long terme
Covid-19, inflation, modiques retraites… La liste des raisons liées à la précarité est longue, aussi longue que celles des bénéficiaires des paniers repas. D’une semaine à l’autre, les passages augmentent, mais le nombre de bénévoles, lui, ne suit pas. Une « crise de bénévolat » pour laquelle les responsables ont encore du mal à trouver une solution. Actuellement, la structure tourne avec une trentaine de bénévoles, mais « seule une quinzaine est active tout le temps », précise Gilles Clabaut, président du Secours populaire royannais. « C’est surtout problématique en été parce qu’il y a des gens qui partent en vacances, d’autres qui reçoivent la famille. Ils sont moins disponibles, alors qu’ici l’activité, ne s’arrête pas », poursuit le responsable.
Pour répondre à toutes les demandes, l’association souhaiterait, idéalement, recruter trois ou quatre personnes « disponibles et qui s’investissent vraiment », insiste Pascal Artis, bénévole chargé de la communication. « Le besoin se traduit surtout sur le long terme. Certains viennent, mais repartent au bout de deux ou trois jours parce qu’ils voient que ça ne les intéresse pas, ou parce qu’ils avaient un temps mort pendant quelque temps. »
Tri, mise en rayon et vente
Si le besoin en bras s’affiche à tous les niveaux, c’est surtout pour la braderie solidaire que les sollicitations sont multiples. En effet, l’association organise devant ses locaux, tous les deuxième et quatrième samedis du mois, une grande vente de vêtements, chaussures, linge de maison, livres et autres dons, à petit prix pour permettre de financer les paniers repas du vendredi. « C’est à ce niveau-là qu’il y a du besoin. L’installation prend environ 1 h 30 et là il faut avoir pas mal de monde. L’idéal ce serait aussi d’avoir cinq ou six personnes qui puissent se relayer tout au long de la journée sur les stands. »
Il y a aussi le travail en amont. Car les gens sont généreux, et les dons de plus en plus nombreux. C’est une bonne chose, mais encore faut-il gérer les stocks. À la boutique de vêtements du Secours populaire, le tri constitue le plus gros du travail, en plus de la mise en rayon et de la vente. « Ce n’est pas évident », confie Véronique, bénévole au sein de la boutique. Pour cela, les responsables espèrent trouver de nouvelles mains le plus tôt possible. « Le but de la manœuvre est d’être efficace et de répondre le plus largement possible aux demandes qui ont tendance à augmenter », soutient Gilles Clabaut.
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