Un hommage à Bourvil. On a tous fredonné, un jour, cette chanson empreinte de nostalgie. Si en 1961 le comédien et humoriste ne se souvenait plus du nom du bal perdu, à Royan, on le trouve à la Tache Verte. Tous les dimanches, les lampions s’y allument, l’accordéon y est roi et ces dames, apprêtées, attendent le danseur de leur rêve. Sur la piste, on croise toutes les générations. Les plus aguerris, habitués des danses de salon, y côtoient ceux…
Un hommage à Bourvil. On a tous fredonné, un jour, cette chanson empreinte de nostalgie. Si en 1961 le comédien et humoriste ne se souvenait plus du nom du bal perdu, à Royan, on le trouve à la Tache Verte. Tous les dimanches, les lampions s’y allument, l’accordéon y est roi et ces dames, apprêtées, attendent le danseur de leur rêve. Sur la piste, on croise toutes les générations. Les plus aguerris, habitués des danses de salon, y côtoient ceux qui font leurs premiers pas sur du musette, aventuriers d’un nouveau monde qu’ils ne pensaient pas, un jour, découvrir.
« Pour moi, c’était ringard. Je me suis trompé. Jamais je ne me suis autant amusé dans une ambiance vraiment conviviale », avoue un quinquagénaire d’ordinaire plus sensible au son de U2 que d’Yvette Horner. La performance du petit bal perdu réside bien dans cette capacité à rassembler.
Le baloche d’après-guerre, avec son orchestre, est finalement indémodable. « Aujourd’hui, c’est la mode des guinguettes. Il y en a partout. Mais il y a guinguette et guinguette. Il ne suffit pas de poser un food truck quelque part et d’installer deux guirlandes et trois tables. Ici, on a voulu restituer le véritable esprit originel », prévient Yannick Pavon, le conseiller municipal délégué aux animations de la Ville qui en a eu l’idée. Et c’est une réussite. Il ne manque plus, dans le décor, que les GI’S américains en uniforme et les petites Françaises en jupe pour leur faire de l’œil.
Pour ne rien gâcher et rendre la fête encore un peu plus belle, le site a été réaménagé. Le traiteur Thierry Laurent, toujours présent, a changé d’emplacement sans perdre sa bonne humeur et Fabrice Gass, spécialiste des produits de la mer, propose en plus des éclades de moules. Tous les ingrédients sont réunis pour faire de l’endroit un must de l’été. Quand la gastronomie et la danse sont réunies, que demander de plus si ce n’est de se laisser porter ?
Où sont les hommes ?
Cathy, Annie et Mylène attendaient début juillet le moment de la première note d’accordéon avec une impatience non dissimulée. Elles qui avaient découvert le lieu l’année dernière avaient hâte de remettre ça. Les trois amies ont déjà coché les différentes dates sur leur agenda. Le dimanche, c’est bal. « On retrouve des gens qu’on avait croisés il y a un an », soulignent ces Royannaises souriantes. Seul petit bémol dans cet univers rafraîchissant : « le manque d’hommes ! ». Et en plus qui savent danser. Une espèce en voie de disparition selon Annie. « Du coup, il nous arrive de danser toute seule ou entre femmes. C’est quand même dommage… » L’appel est lancé. Et pas seulement pour la valse.
Mylène, par exemple, aime bien le rock. Dans une guinguette, c’est un peu mal barré. « Pas du tout. D’abord l’orchestre joue du musette mais après, un peu plus tard, ça va chauffer », prévient-elle. En attendant, on a même pu reconnaître le célèbre tube « Les Démons de minuit » du groupe Émiles et Images dans une version atypique. Il y en a pour tous les goûts. « Quand l’orchestre fait bouger et qu’il est en communion avec les danseurs, c’est gagné », insiste Cathy.
Un peu plus loin Marinette, 42 ans, et Valentine, 10 ans, s’éclatent sur la piste. Pour elles, c’est une première. « On habite ici mais je ne connaissais pas. C’est vraiment chouette. On a tous le souvenir d’une grand-mère ou d’un grand-père qui écoutait ces musiques et qui nous parlait des guinguettes. » Cette maman, qui partage ces bons moments avec sa fille, lui apprend la valse. Un, deux, trois et un, deux, trois. En joignant les pas à la parole, le duo ne fait plus qu’un et tourbillonne au milieu des autres couples. « Pour le reste, on copie sur les autres », éclate de rire Marinette. La famille a déjà prévu de revenir ce dimanche.
Le petit bal perdu ouvre tous les dimanches à la Tache Verte, à Royan, de 11 à 23 heures.
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