Il ne passe pas inaperçu mais aimerait bien être invisible. Si vous croisez un homme assis sur un petit pliant dans les rues de Royan, un carnet et un crayon à la main, il y a des chances pour que ce soit Loïc Pousin. Ce dessinateur…
Il ne passe pas inaperçu mais aimerait bien être invisible. Si vous croisez un homme assis sur un petit pliant dans les rues de Royan, un carnet et un crayon à la main, il y a des chances pour que ce soit Loïc Pousin. Ce dessinateur industriel de 59 ans s’est converti depuis 2016 au mouvement des Urban Sketchers, littéralement croqueurs urbains, né aux États-Unis en 2008. Il s’agit de dessiner sur le vif des scènes urbaines, de témoigner par le dessin de la ville qui se transforme et de s’entraider entre dessinateurs.
Ce Rochefortais, qui passe la moitié de son temps à Royan où sa femme travaille, a fait de la station balnéaire et du territoire royannais en général son terrain de jeu. « Je me balade à vélo et lorsqu’une scène me saute aux yeux je m’installe et je la dessine. Je ne prends aucune photo. Lorsque je quitte les lieux, le dessin doit être terminé. Ça ne me prend pas plus d’1 h 30. J’évite de trop être visible. j’aime bien croquer les gens sans qu’ils le sachent pour que ça reste naturel », confie l’intéressé.
Une expo et un livre
Même la mise en couleurs se fait sur place. « J’ai très peu de matériel. Tout est dans mon sac », assure Loïc Pousin qui a poussé le crayon jusqu’à Soulac, La Tremblade ou encore Mortagne-sur-Gironde. Il en est sorti un projet d’exposition qui a lieu en ce moment à la galerie Louis Simon jusqu’au samedi 22 juillet, accessible tous les jours de 10 heures à 12 h 30 et de 15 à 18 heures. Et même un livre intitulé « Destination Royan » préfacé par le journaliste saint-georgeais Jean-Marie Deleau.
La ville de Royan représente pour le dessinateur un formidable laboratoire. « Au début je n’étais pas sensible à l’architecture des années 1950 mais j’ai appris à l’aimer », avoue-t-il. Son dessin donne de l’humanité à la scène vécue en direct. « C’est l’interprétation que j’en fais », insiste Loïc Pousin pour qui dessiner est un besoin. « J’ai appris à dessiner à la planche à dessin. Aujourd’hui, dans mon métier, c’est l’informatique qui domine. » Le manque est comblé.
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