n est loin du strass et des paillettes. François de Sariac, le trésorier de l’ancienne gouvernance de Royan fait son cinéma, l’association qui coorganise à Royan le Festival du film de société avec Les Rencontres du sud, est remonté comme une pendule. Et avec lui l’ancien président Bernard Gresser et tous ceux qui ont participé au démarrage de l’aventure du festival, avant…
n est loin du strass et des paillettes. François de Sariac, le trésorier de l’ancienne gouvernance de Royan fait son cinéma, l’association qui coorganise à Royan le Festival du film de société avec Les Rencontres du sud, est remonté comme une pendule. Et avec lui l’ancien président Bernard Gresser et tous ceux qui ont participé au démarrage de l’aventure du festival, avant de devoir quitter la scène après la seconde édition à la suite des dissensions internes. Les cicatrices ne sont pas encore refermées. Tous reprochent à la nouvelle gouvernance de les avoir mis en cause dans le déficit de 960 euros constaté pour l’exercice 2023.
« Une mauvaise surprise »
Lors de la dernière assemblée générale de Royan fait son cinéma, en avril, le rapport financier a en effet fait état « d’une mauvaise surprise » alors que le résultat s’annonçait positif à hauteur de 6 201 euros. « Nous avons hérité de charges exceptionnelles de 7 162 euros qui datent de l’ancienne gouvernance avec notamment un sponsor qui devait payer, mais qui ne l’a pas fait, et trois sponsors qui ont été comptés deux fois. D’où un déficit de 960 euros. L’année 2023 est un peu particulière puisque nous n’avons pris les rênes de l’association qu’au mois d’avril. Il y avait donc déjà du vécu », a souligné la trésorière Chantal Giroux.
Une sortie qui a eu le don de faire bondir son prédécesseur. « Lorsqu’on a laissé les clés de l’association, les comptes étaient libérés de toute créance ou crédit. Il n’y avait plus rien à recevoir ni à donner et il restait en caisse plus de 37 000 euros. Lorsqu’on a transmis le bébé, les finances étaient saines. Ces histoires de sponsor qui n’aurait pas payé et de ces trois versements de partenaires comptés deux fois sont des fariboles. Les propos tenus sont diffamants. Nous n’avons pas laissé de cadavres sous le tapis. On a joué le jeu malgré le traitement qu’on nous a fait subir », assure-t-il en faisant remarquer que les comptes ont été certifiés par le cabinet comptable Brouard.
Une critique non voilée
L’ancien président Bernard Gresser poursuit dans la même veine. « Lors des deux premières éditions du festival, nous n’avons pas eu besoin de dépenser 60 000 euros, subvention donnée par la Ville lors de la troisième édition, pour sous-traiter l’organisation du festival à une association étrangère à Royan [Les Rencontres du sud, NDLR]. Nous l’avons fait nous-mêmes parce que nous avions la prétention d’avoir des compétences qui se sont traduites sur le terrain. Quant aux mécènes et aux sponsors, nous les avons démarchés en direct et non en passant par des sous-traitants. » À ce stade, une précision s’impose. Si l’association des Rencontres du sud est entrée dans le jeu, c’est par la volonté de la société Cinewest qui gère le cinéma de Royan Le Lido et de son PDG Daniel Taillandier qui a convaincu le maire Patrick Marengo.
Si Bernard Gresser reconnaît que « beaucoup de Royannais se sont intéressés à la troisième édition du festival », il trouve en revanche que ce dernier « a perdu sa consistance, son identité et sa notoriété. » En toute objectivité ?
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