Pour la victime, le calvaire aura duré dix ans. Une décennie à subir des humiliations, gestes et propos déplacés de son employeur. Elle n’avait jamais eu le courage de raconter son histoire aux autorités par peur des représailles…
Pour la victime, le calvaire aura duré dix ans. Une décennie à subir des humiliations, gestes et propos déplacés de son employeur. Elle n’avait jamais eu le courage de raconter son histoire aux autorités par peur des représailles. Il a fallu qu’elle soit convoquée pour témoigner dans une affaire de violence conjugale impliquant le prévenu pour qu’elle se décide enfin à raconter ce qu’il lui fait subir. C’est l’un des dossiers qu’étudiait le tribunal correctionnel de Saintes, jeudi 6 juillet.
L’ancienne employée dénonce un chantage perpétuel au licenciement et des « ferme ta gueule » distillés à tout-va. Il lui arrivait également de lui dire, les jours creux : « mets-toi en minijupe, seins nus dans la vitrine, on fera plus de chiffre ». Le prévenu, âgé de 63 ans, conteste : « C’est un tissu de mensonges, je ne comprends pas ce qu’il m’arrive ».
Originaire de l’est de la France, il a hérité de parkings puis a progressivement racheté également plusieurs boutiques en Nouvelle-Aquitaine. Il l’affirme, attestations à l’appui, aucun de ses employés ne s’est jamais plaint de son comportement, hormis elle. Pour la victime, « cela a sûrement un lien avec notre relation passée, c’est moi qui l’ai quittée, il y a sûrement une forme de haine ».
Prison avec sursis
Selon le psychiatre, la plaignante a souffert de troubles dépressifs et du sommeil et était sous anxiolytiques pendant dix ans. « Un chef d’entreprise qui redresse et gère des entreprises depuis 1985, ça ne vous rappelle pas quelqu’un ? C’est le Bernard Tapie royannais avec les mêmes méthodes frauduleuses », lance son avocat.
Pour le mis en cause, il s’agit d’un complot ourdit par son ex-femme, qui l’a déjà fait condamner pour violences conjugales, avec la complicité de sa vendeuse et d’une ancienne stagiaire de la boutique qui a confirmé ses témoignages. S’ajoute la comptable de ses sociétés qui a dit ne pas avoir le courage de porter plainte mais qui a déposé ses témoignages chez un huissier pour le jour où elle se sentira prête.
Son avocate insiste : « Mon client est un homme d’affaires qui a réussi et, forcément, cela attire l’œil de certaines femmes. » Pas suffisant pour convaincre le tribunal qui l’a déclaré coupable et condamné à un an de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende.
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