Abdel aurait dû vivoter au Maroc, perdu entre l’espoir d’avoir été un joueur de tennis reconnu et la fatalité de sa condition sociale. Sauf que le gérant du tennis club de l’Orangerie a su saisir toutes les opportunités qui se sont…
Abdel aurait dû vivoter au Maroc, perdu entre l’espoir d’avoir été un joueur de tennis reconnu et la fatalité de sa condition sociale. Sauf que le gérant du tennis club de l’Orangerie a su saisir toutes les opportunités qui se sont offertes à lui. « Il faut toujours prendre le train à l’heure », certifie-t-il. Lui a grimpé dedans à chaque fois qu’il a pu composter un billet. Et c’est ce voyage qu’il raconte dans son livre, « De la bougie aux projecteurs », sorti aux éditions Edi’lybris.
« Au début j’ai écrit une vingtaine de pages pour raconter ce que j’avais vécu à ma fille Yasmine, lui dire d’où je venais. Tout le monde m’a dit qu’il fallait que j’écrive un livre », confie le natif d’El-Jadida. Le voilà. Ramasseur de balles au club de tennis local à cinq ans, c’est ici que sa vie a pris un premier tournant. À force d’obstination et de travail, il deviendra « le numéro deux du tennis marocain » et participera à plusieurs coupes Davis. « Je dois tout à ce sport », insiste-t-il. Même son arrivée à Royan.
Une ascension vers le bonheur
« C’est Didier Simonnet, alors juge arbitre international, qui m’a fait venir pour jouer avec l’équipe du Garden en 1989. On est monté jusqu’en D2 National », rappelle celui qui concrétisera, par la suite, son projet de restaurant marocain « Le Marrakech » à Pontaillac. Il y verra défiler des gens connus dont Nicolas Sarkozy. Rongé par le stress et désireux de revenir à ses premiers amours, il revend cependant l’établissement avant de prendre en gérance le club de l’Orangerie, dans le quartier du Parc, en 2011.
« Aujourd’hui, je gagne trente fois moins qu’avant mais je suis mille fois plus heureux », avoue-t-il. Cette ascension vers le bonheur, il la raconte donc dans son livre. Et on pourra enfin savoir pourquoi il a accolé le prénom François à celui d’Abdel. « Surtout ne le racontez pas », supplie-t-il. Il faudra lire sa biographie.
Le livre « De la bougie aux projecteurs » d’Abdel-François Nadini est notamment en vente au club de l’Orangerie.
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