Quatre enjeux, trois années pour les atteindre et un grand nombre de projets à enclencher. Les adhérents de l’Association des ports de plaisance de l’Atlantique (Appa) se sont réunis à Royan, mardi 4 juillet, afin d’élaborer une feuille de route pour les années venir.
Quatre enjeux, trois années pour les atteindre et un grand nombre de projets à enclencher. Les adhérents de l’Association des ports de plaisance de l’Atlantique (Appa) se sont réunis à Royan, mardi 4 juillet, afin d’élaborer une feuille de route pour les années venir.
L’objectif est d’« améliorer la qualité de nos équipements, des infrastructures et de nos services », résume le président de l’association, Germain Stoldick. Celui qui est aussi directeur général du port d’Arcachon a insisté sur quatre points : mieux prendre en compte les enjeux environnementaux, continuer de développer les activités touristiques, former les agents qui travaillent dans les ports et développer de nouveaux outils pour « la plaisance de demain ».
« Ports propres »
Fort de ses 54 ports adhérents, l’Appa souhaite atteindre les 24 ports certifiés « Ports propres » d’ici 2026 (seul un l’est aujourd’hui). Une certification à laquelle une structure peut prétendre si elle respecte 17 critères établis au niveau européen, comme la traçabilité des déchets dangereux ou la mise en place d’actions pédagogiques. C’est dans ce cadre qu’a été choisi le « point de référence » qu’est le port de Royan pour la réunion, affirme Germain Stoldick. De par son ampleur, le port de Royan est un terrain d’expérimentation idéal.
Troisième association française la plus importante derrière celles des régions PACA et de Bretagne, l’Appa souhaite notamment miser sur une meilleure gestion de l’eau. Tandis que des usagers vont l’utiliser pour nettoyer le pont et caréner la coque de leur bateau, les directeurs et directrices de ports réfléchissent à comment réguler la consommation d’eau quotidienne. « Au vu de la rareté de cette ressource, on se demande comment faire pour maîtriser au lieu d’interdire […] Pendant longtemps, on utilisait des tuyaux d’arrosage alors que l’on fait mieux aujourd’hui », estime le président de l’Appa.
Un guide
C’est dans cette optique que la Fédération française des ports de plaisance a prévu de sortir un guide pour mieux gérer sa consommation d’eau. Si aucun projet n’est encore établi pour les ports adhérents, des initiatives prises dans d’autres régions sont scrutées avec attention. Par exemple à Port-Vendres (au sud de Perpignan), où un système de dessalinisation de l’eau de mer a été installé. D’autres pistes sont étudiées, notamment à Royan, comme « des hébergements à flots », explique Bruno Samzun, directeur du port royannais.
Encore faut-il que ces projets voient le jour. Étant, pour une grande partie d’entre eux, des entreprises partiellement ou entièrement privées, les ports ne dépendent pas de l’Appa ou de l’État. Le port de Royan, par exemple, « ne fonctionne qu’avec des fonds privés », confirme Bruno Samzun, directeur du Syndicat mixte qui gère les ports de Royan et de la Palmyre. La certification « Ports propres » sera néanmoins normalisée à l’échelle mondiale en 2024. De quoi pousser des directions à faire passer l’écologique avant l’économique.
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