Le club de surf de Royan se relève tout juste d’un psychodrame. Après la démission du président Nicolas Baumgarten, la situation s’est envenimée. Son vice-président Xavier Renaudin, élu par le Conseil d’administration en remplacement du dirigeant démissionnaire, a pris des décisions qui n’ont pas plu à plusieurs dizaines de licenciés. Ces derniers l’ont fait savoir en réclamant des élections afin d’éjecter le nouvel homme fort du club.
L’une des décisions critiquées qui a mis le feu…
Le club de surf de Royan se relève tout juste d’un psychodrame. Après la démission du président Nicolas Baumgarten, la situation s’est envenimée. Son vice-président Xavier Renaudin, élu par le Conseil d’administration en remplacement du dirigeant démissionnaire, a pris des décisions qui n’ont pas plu à plusieurs dizaines de licenciés. Ces derniers l’ont fait savoir en réclamant des élections afin d’éjecter le nouvel homme fort du club.
L’une des décisions critiquées qui a mis le feu aux poudres étant notamment le licenciement de deux moniteurs. « On l’a fait pour de graves raisons que nous ne souhaitons pas rendre publiques », précise le nouveau président. Si bien que des représentants des contestataires ont pris rendez-vous avec l’adjoint aux sports de la Ville de Royan, Jean-Michel Denis, afin d’exprimer leur malaise.
« Ils m’ont fait part de leur désappointement face à l’évolution du club et m’ont demandé une salle pour se réunir. On leur a mis à disposition le centre d’hébergement sportif. J’y suis allé et on a discuté. J’ai parlé dans la foulée avec Xavier Renaudin et le président de la fédération française de surf Jacques Lajuncomme », confie l’élu qui ne veut pas faire preuve d’ingérence dans les affaires internes de l’association sportive.
Dans un courriel que « Sud Ouest » a pu se procurer, l’intéressé a expliqué sa position aux opposants : « Il y a eu un manque de communication, de concertation, de démarche réflexive d’où les décisions que vous jugez « brutales » prises par le nouveau président de votre club. Ce dernier veut une démarche pragmatique pour assainir une situation quelque peu « sombre et bancale » à plusieurs aspects… Votre conseil d’administration actuel affiche la volonté offensive d’établir une « feuille de route » avec des objectifs… Une convention de mise à disposition gratuite des locaux a été établie et signée entre la Ville et le club en avril 2023 ainsi qu’un contrat d’engagement républicain… À ce jour Xavier Renaudin m’informe régulièrement de l’activité du club et je ne peux que m’en réjouir car chaque association constitue un maillon important de notre politique des sports en lien avec le cadre communautaire, départemental, régional et national. »
Pas d’assemblée extraordinaire
Dans son message, Jean-Michel Denis fait également remarqué que « les statuts de l’association étant en harmonie avec ceux de la fédération française de surf, le conseil d’administration a été élu pour quatre ans en 2020 et que 2023 n’est pas une année élective. » Les détracteurs du nouveau président réclamaient en effet une assemblée générale extraordinaire. « On a reçu une lettre en recommandé avec accusé de réception signée par 65 personnes. Or, pour réunir une telle assemblée, il faut l’accord d’au moins 25 % du nombre total des licenciés. C’est-à-dire 230 personnes puisque nous sommes 920 adhérents », constate Xavier Renaudin. Les opposants ont donc dû se contenter d’une assemblée générale ordinaire programmée le 16 décembre avec aucune élection à l’ordre du jour.
La réunion s’annonçait cependant tendue mais elle s’est finalement déroulée sans éclats de voix. « Les procès-verbaux ont été votés à l’unanimité », se félicite le nouveau président. Si la situation semble plus calme, le courant de l’année 2024, qui elle sera élective, ranimera peut-être les rancœurs.
Un recrutement
En attendant, un recentrage de la politique du club doit s’opérer en direction des enfants et des jeunes. « Il s’agit de les faire progresser et de les amener dans les meilleures conditions possibles à la compétition. Nous ne sommes pas un club de loisirs ou de copains. Il y a des règles à respecter et ceux qui ne sont pas contents peuvent créer un autre club », souligne le trésorier de l’association Jérôme Pothier. C’est dit.
Pour atteindre les objectifs, Lionel Lourenço a été recruté au poste de directeur. « C’est un des gamins passés par notre club. Il était parti à Lacanau et a accepté de revenir », se félicite Xavier Renaudin qui entend repartir sur de bonnes bases et en finir avec les remous inhérents au club. La dernière crise datant de 2015 sous l’ère Peyvel.
Jean-Michel Denis, lui, restera vigilant sur la suite des événements. « J’ai envie de dire qu’un nouveau souffle est à l’œuvre. Jusqu’à maintenant, l’association brillait par son absence de communication. La première fois que j’y suis allé, on m’a dit que le club pouvait se débrouiller sans la Ville. J’avais eu un accueil très frais. C’est en train de changer et je ne peux que m’en féliciter », commente l’élu qui veut des relations normalisées et transparentes.
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