Les carottes sont cuites. La Ville de Royan, qui ambitionnait pour son centre équestre du Maine Gaudin de recevoir une équipe olympique de saut d’obstacles dans le cadre de la préparation aux JO de Paris 2024, a jeté l’éponge faute…
Les carottes sont cuites. La Ville de Royan, qui ambitionnait pour son centre équestre du Maine Gaudin de recevoir une équipe olympique de saut d’obstacles dans le cadre de la préparation aux JO de Paris 2024, a jeté l’éponge faute de financement. Des aménagements étaient en effet nécessaires pour une enveloppe de travaux estimée à 670 000 euros HT. Le business plan devait se diviser ainsi : 151 500 euros du Conseil régional, 100 500 euros du Conseil départemental, 83 000 euros de la Ville et 335 000 euros du fonds Éperon.
Les travaux consistaient à raser une vieille écurie qui ne répond plus aux normes et à la remplacer par la construction d’une écurie indépendante de quinze boxes et d’un espace de stockage. L’agrandissement de la carrière était aussi prévu. Le chantier devait être terminé début 2024. Or, il n’a jamais commencé. « Nous n’avons pu obtenir l’aide du Fonds Éperon. En conséquence de quoi nous avons abandonné l’idée d’accueillir une équipe olympique au centre équestre », indique le maire de Royan Patrick Marengo qui ne renonce pas, cependant, à obtenir des aides pour améliorer l’existant.
Une déception
Le gérant du Maine Gaudin, Jacques Couderc, est forcément déçu. « On est arrivé après la bataille. Le dossier a été monté alors que toutes les aides accordées aux centres de préparation avaient déjà été attribuées. On a été obligé de taper à la porte du Fonds Éperon dont ce n’est pas la vocation première. Le refus ne m’étonne donc pas », souligne l’intéressé qui misait sur cette occasion pour entamer une modernisation du centre équestre. Occasion qui ne se présentera pas deux fois.
« Il est certain que ça va freiner la modernisation du site. On est en train de recalculer ce qui pourra être fait mais cette mauvaise nouvelle va mettre pas mal de choses en stand-by », avertit celui qui va accueillir, du 12 février au 3 mars, trois concours internationaux de saut d’obstacles. Sans parler d’un Jumping trois étoiles en juin qui créera l’événement.
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