L’année n’a pas très bien commencé pour les volleyeurs royannais. Leur car-couchette a rendu l’âme sur la route de Fréjus où, mercredi soir, ils ont été sèchement battus (3-0). Leur véhicule immobilisé dans le Sud de la France, ils n’ont pu rejoindre Royan, comme c’était prévu. « Nous avons dû relier Marseille, prendre le train pour Paris. Ensuite…
L’année n’a pas très bien commencé pour les volleyeurs royannais. Leur car-couchette a rendu l’âme sur la route de Fréjus où, mercredi soir, ils ont été sèchement battus (3-0). Leur véhicule immobilisé dans le Sud de la France, ils n’ont pu rejoindre Royan, comme c’était prévu. « Nous avons dû relier Marseille, prendre le train pour Paris. Ensuite nous avons loué un minibus pour aller à Reims », raconte Grégory Alleix, le coach royannais.
Il aurait préféré une tout autre préparation pour ce déplacement en Champagne. Passer une journée entière dans les transports, ce n’est pas idéal. Mais si les conditions de ce déplacement ont été particulières, cela n’a pas d’incidence sur la motivation d’un groupe composé de joueurs professionnels (David Guelle, Martin Lallemand, Yassine Abdelhedi, Steve Boyomo et Julien Pasquier) et de pluriactifs (tous les autres).
Si certains exercent en libéral (comme le kiné Jean Oriol et l’orthoptiste Cyril Carlu) ou sont enseignants (Valentin Bezault et Raphaël Chaussende) et peuvent moduler leur emploi du temps, ce n’est pas le cas pour d’autres comme Tchéni Petro. Arrivé cet été en provenance de Charenton, ce joueur polyvalent est ingénieur chez Alstom à Aytré. « Je travaille sur les nouveaux modèles de TGV », confie le trentenaire qui jongle avec son emploi du temps et ses congés.
Une double vie limitée
Pas facile d’être volleyeur de haut niveau et occuper un tel emploi. « Je suis présent deux journées par semaine à Aytré et trois jours en télétravail. Pour le volley, j’enchaîne musculation et entraînement le soir quand les professionnels brassent de la fonte le matin et font l’entraînement en soirée », poursuit Tchéni Pétro. Qui admet les limites de cette double vie : « Je fais ce qu’il faut des deux côtés mais il m’arrive d’être fatigué au boulot et au volley. Même si je donne tout dans ces deux activités, j’ai l’impression d’être moyen partout. »
Il concilie plus facilement ces deux vies car il est célibataire. Peu utilisé dans l’effectif, il affirme bien le vivre, plus que les difficultés royannaises à l’extérieur, qu’il a du mal à expliquer. « Certains joueurs sont stressés, d’autres fatigués. Il est évident que l’on manque de constance loin de nos bases. Et puis bien sûr le 7e homme, le public, nous manque quand on ne joue pas à l’Espace Cordouan », conclut Tchéni Pétro.
Le match
La défaite dans le Var a déçu Grégory Alleix : « Nous avons très mal commencé la rencontre et nous ne nous sommes pas montrés au niveau dans le secteur du service… Dans ces conditions, il est impossible de faire un résultat. » Conquérants dans leur « chaudron » de l’Espace Cordouan à Royan, les Pirates sont toujours aussi friables loin de leurs bases. Et Reims fera office de favori samedi soir. « Ils n’ont perdu qu’à une seule reprise chez eux, face à Cambrai, ce ne sera pas facile pour nous », continue le technicien. Celui-ci alignera la même formation qu’à Fréjus. Raphaël Chaussende (pour raisons personnelles) est absent ainsi que le capitaine Thiébault Bruckert. L’ancien Tourangeau devrait être rétabli pour la réception de Saint-Quentin, le 13 janvier.
Cette chronique est produite du mieux possible. Pour toute observation sur cet article concernant le sujet « Royan c’est royal » merci d’utiliser les coordonnées indiquées sur notre site internet. Le site royan-atlantic.fr a pour but de créer diverses publications sur le thème Royan c’est royal éditées sur le net. Cet article parlant du thème « Royan c’est royal » fut trié sur internet par les rédacteurs de royan-atlantic.fr Très prochainement, nous présenterons d’autres informations pertinentes sur le sujet « Royan c’est royal ». En conséquence, consultez de façon régulière notre site.