Girl Power ! Ce second rendez-vous du festival royannais, mardi 25 juillet à 22 heures sur la plage de la Grande Conche, va avoir une forte connotation féminine avec, autour du compositeur et arrangeur Yvan Cassar, la mezzo Marina Viotti, la trompettiste Lucienne Renaudin-Vary, la percussionniste Adélaïde Ferrière et enfin la joueuse de claquettes et chanteuse Emma Kate Nelson.
Girl Power ! Ce second rendez-vous du festival royannais, mardi 25 juillet à 22 heures sur la plage de la Grande Conche, va avoir une forte connotation féminine avec, autour du compositeur et arrangeur Yvan Cassar, la mezzo Marina Viotti, la trompettiste Lucienne Renaudin-Vary, la percussionniste Adélaïde Ferrière et enfin la joueuse de claquettes et chanteuse Emma Kate Nelson.
La liste aurait cependant pu être moins longue parce que l’une d’entre elles avait prévu « d’être en vacances cette semaine-là ». Marina Viotti, chanteuse d’opéra au centre des projecteurs depuis son triomphe aux Victoire de la musique 2023, montera pourtant sur la scène du Violon. Elle qui a commencé sa carrière artistique au sein d’un groupe de metal y voit l’occasion de poursuivre son combat : briser les frontières qui séparent les deux genres musicaux. « C’est un événement qui partage les mêmes valeurs que moi sur le fait d’ouvrir la musique classique à tous, de trouver un public différent et d’oser faire des mélanges », insiste-t-elle.
Entre classique et expérimental
La chanteuse lyrique souhaite profiter de l’occasion pour poursuivre ce qu’elle entreprend depuis plusieurs années. « Je vais pouvoir faire ce que j’aime le plus, c’est-à-dire du crossover. » Au programme : la fusion de deux univers, de deux temporalités. D’un côté, la réinterprétation d’une œuvre composée par Charles Camille Saint-Saëns (1835-1921), « Mon cœur s’ouvre à ta voix » ; de l’autre, un hommage au groupe mythique Queen et à leur hit planétaire « The Show Must Go On ». Marina Viotti cultive ces rencontres entre « le classique » et « l’expérimental ». Plus qu’un simple choc entre deux sensibilités, l’artiste est convaincue « que les deux se nourrissent l’un de l’autre ».
La future prestation de Marina Viotti s’inscrit, plus largement, au sein d’une soirée où les grands écarts seront légion. De la chanteuse et comédienne habituée aux planches de Broadway, Emma Kate Nelson (lire l’encadré), au compositeur compagnon de route de Mylène Farmer et Johnny Hallyday, Yvan Cassar, les spectateurs navigueront entre les genres.
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La trompettiste aux pieds nus
La trompettiste Lucienne Renaudin-Vary, elle, sera un peu orpheline de l’accordéoniste Félicien Brut avec lequel elle a l’habitude d’apparaître sur scène comme lors de la surprise de la première soirée. Les deux seront d’ailleurs de retour pour un « Perfect Match » au Théâtre de verdure du jardin du quartier du Parc de Royan le jeudi 27 juillet à 21 h 30.
J’ai su assez rapidement que je voulais faire de la trompette mon métier
En attendant, la musicienne sera de nouveau face aux dizaines de milliers de spectateurs ce mardi soir. Et ce n’est pas pour lui déplaire. Elle ne sait d’ailleurs plus si c’est la quatrième ou cinquième fois qu’elle vient au Violon. Quand on aime, on ne compte plus.
La trompettiste aux pieds nus fait désormais partie de la grande famille du festival. « Je ne m’imagine pas jouer en talons. C’est impossible. J’ai besoin d’être stable, bien ancrée au sol », confie celle qui aime par-dessus tout « cette grande fête de la musique. » Elle qui a découvert cet instrument par hasard en cours de solfège, lors de ses études, fait de la trompette le prolongement de son âme. « Ce fut pour moi une révélation. J’ai su assez rapidement que je voulais en faire mon métier. »
Entre le classique et le jazz, son cœur balance. « Je n’ai jamais choisi et je n’ai d’ailleurs pas envie de choisir. Je joue les deux, même si on me sollicite davantage pour des concerts de musique classique », constate Lucienne Renaudin-Vary qui au Violon a pratiquement tout vécu. « Jouer au zoo de la Palmyre est une chose que j’aimerais bien faire », avoue-t-elle cependant. L’appel est lancé.
La reine des claquettes
La britannique Emma Kate Nelson, qui a créé en Angleterre son propre spectacle « Broadway Rhytm », se livrera ce mardi soir à un exercice peu fréquent au Violon : celui des claquettes. N’est pas Fred Astaire qui veut mais elle peut se le permettre. Ce style de danse, qui prend son origine dans la danse traditionnelle irlandaise, s’est exporté en Amérique du Nord avec les colons émigrants irlandais. Le nom de « claquettes » vient du son produit par des plaquettes de bois (en Irlande) ou de métal (en Amérique) fixées à la pointe et au talon des chaussures du danseur, ce qui fait de celui-ci un percussionniste, en même temps qu’un danseur. Et pour Emma une chanteuse.
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