Stationné au même point que d’habitude, le Petit Train de l’Ouest semble parti pour réaliser le trajet habituel. Cela fait vingt ans que l’entreprise familiale utilise des petits trains touristiques pour transporter les touristes curieux de découvrir la côte royannaise. Du centre-ville au quartier de Pontaillac, en passant par la station balnéaire de Saint-Georges-de-Didonne, le Petit Train de l’Ouest est devenu une attraction indissociable de Royan, entre amusement…
Stationné au même point que d’habitude, le Petit Train de l’Ouest semble parti pour réaliser le trajet habituel. Cela fait vingt ans que l’entreprise familiale utilise des petits trains touristiques pour transporter les touristes curieux de découvrir la côte royannaise. Du centre-ville au quartier de Pontaillac, en passant par la station balnéaire de Saint-Georges-de-Didonne, le Petit Train de l’Ouest est devenu une attraction indissociable de Royan, entre amusement pour des riverains saluant les passagers et cauchemar pour les conducteurs qui ont le malheur de suivre le même chemin. Mais, en cette fin de journée du mercredi 12 juillet, le véhicule électrique blanc et bleu s’apprête à inaugurer un nouveau parcours. Si le point de départ reste le même, l’arrivée est prévue à quelques mètres du Palais des congrès, inauguré fin juin. Pas de hasard : ce nouveau parcours a été imaginé par l’office du tourisme communautaire.
Le départ est prévu à 17 h 15. Symbole d’un parcours n’ayant pas encore eu le temps de s’affirmer, seuls huit passagers s’installent. Une mère de famille apprend même lors de la présentation du parcours que celui-ci est inédit. « Il faut réserver son billet sur le site de l’office du tourisme Destination Royan Atlantique », met en avant Caroline Monnereau, la guide conférencière chargée de faire découvrir l’histoire de la ville aux participants. Jusqu’à présent, les billets pouvaient seulement être réservés sur le site du Petit Train de l’Ouest.
Le véhicule s’élance. Caroline Monnereau, elle, commence ses explications sur la vie maritime de Royan, la plage « en forme de coquillage », les barres d’immeubles aux « toitures de tuiles » caractéristiques du front de mer et à propos de l’influence de l’Art déco sur l’architecture royannaise.
Anecdotes
S’il ne peut se permettre de passer outre le marché de Royan, l’église Notre-Dame ou le casino Barrière, le parcours a été pensé pour permettre à Caroline Monnereau de partager des anecdotes plus confidentielles. Comme lorsqu’elle rappelle que la reconstruction de Royan après la Seconde Guerre mondiale doit beaucoup au Brésil : « À partir du moment où l’on parle de la reconstruction de la ville, on fait automatiquement référence à la revue ‘L’architecture d’aujourd’hui’ consacrée au Brésil et parue en 1947. Elle a inspiré les nombreux jeunes architectes – la majorité avait moins de 40 ans – chargés de reconstruire Royan, comme Claude Ferret, qui était directeur de l’École d’architecture bordelaise. »
T. D-G.
Si les passants sont habitués aux passages récurrents du petit train touristique, les explications de la guide – qui utilise un micro – en interpellent plusieurs. Comme à un feu rouge, lorsqu’une conductrice dont la vitre était ouverte réagit à haute voix à la partie consacrée au « premier quartier résidentiel balnéaire de Royan : Pontaillac ». À l’inverse, deux enfants présents dans l’un des wagons sont plus dispersés. Tandis qu’un garçon d’une dizaine d’années s’amuse à deviner la direction que va prendre le train à chaque virage, une jeune fille préfère se concentrer sur les passagers situés derrière elle, allant même jusqu’à leur faire « coucou » de la main à plusieurs moments.
« C’est trop beau »
Après quarante-cinq minutes de trajet, les passagers sont invités à rejoindre le Palais des congrès, afin d’y terminer la visite. Une vidéo de dix minutes, réalisée par le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (Ciap), est diffusée. « La vidéo s’est lancée pile à temps », se réjouit une membre du Ciap faisant un point avec Caroline Monnereau. L’histoire de Royan y est résumée, « du néolithique à l’époque contemporaine », insiste la guide.
Une fois la séance terminée, les participants sont libres de choisir la suite. Deux retraitées décident de poursuivre l’exposition permanente proposée par le Ciap. Le reste du groupe, lui, poursuit la visite du bâtiment avec la guide. « C’est trop beau », s’émerveille le jeune garçon qui se rêvait en conducteur de train. « La suite est libre, résume Caroline Monnereau. Les différents étages sont ouverts au public et, de mon côté, j’accompagne ceux qui veulent observer la fresque réalisée par Nadu Marsaudon [l’artiste royannais chargé d’embellir la pièce centrale du Palais des congrès, NDLR]. »
Beaucoup d’espoirs sont placés dans ce nouveau parcours, prévu jusqu’au mercredi 20 août, avec pour objectif de rendre hommage à la richesse architecturale de la côte royannaise.
Les billets sont réservables sur le site de Destination Royan Atlantique : www.royanatlantique.fr.
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