La victime s’avance en fauteuil roulant devant le tribunal correctionnel de Saintes, jeudi 15 février. Il vit avec les séquelles d’un accident du travail survenu le 10 février 2020 dans la réserve du magasin Mr.Bricolage de Royan. Le salarié était en…
La victime s’avance en fauteuil roulant devant le tribunal correctionnel de Saintes, jeudi 15 février. Il vit avec les séquelles d’un accident du travail survenu le 10 février 2020 dans la réserve du magasin Mr.Bricolage de Royan. Le salarié était en train d’ôter le film d’un stock de pellets au milieu de l’allée. Il n’a pas vu, dans son dos, un collègue arriver avec un chariot élévateur en marche avant, la vue obstruée par une palette de luminaires d’1,70 m de hauteur.
Je reconnais entièrement. Je tenais à m’excuser. Je suis marqué par ce drame. Heureusement, il est encore de ce monde
« Je reconnais entièrement. Je tenais à m’excuser. Je suis marqué par ce drame. Heureusement, il est encore de ce monde », entame le cariste, 53 ans. Le président, Jérôme Hars, s’attarde sur la responsabilité de l’entreprise, qui conteste toute faute. « Est-ce que vous n’admettez pas qu’il y avait un problème d’organisation, d’information en matière de sécurité ? » « Je l’admets si je mets dans mon esprit que quelqu’un fasse n’importe quoi… J’ai trois magasins, il n’y a jamais eu d’accident depuis quarante ans. Je n’imaginais pas ça possible », répond le président de la SAS Brico Loisirs Maison, Thierry Blosse, propriétaire des magasins de Saintes, Royan et Cognac.
Formation trop datée
L’inspection du travail pointe l’absence de voies séparées pour les piétons et les engins. « Si on fait des marquages au sol, il faut pouvoir l’appliquer, sinon ça ne sert à rien. Dans notre fonctionnement, ce n’est pas possible », répond le dirigeant, qui indique que l’organisation a été revue depuis l’accident.
Le cariste, formé en 2007, aurait dû renouveler la partie pratique tous les cinq ans. Il n’a eu qu’une formation théorique en 2019. Conservé dans l’entreprise, il a depuis été licencié pour faute grave après une nouvelle erreur de conduite. « Il avait pourtant suivi une formation entretemps », note l’avocate de la SAS, qui demande la relaxe.
« Vous avez dans ce dossier deux responsables », maintient le parquet, qui requiert huit mois de prison avec sursis pour le cariste et 30 000 euros d’amende pour Mr.Bricolage. La décision a été mise en délibéré au 21 mars.
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