Tout va se passer comme prévu. C’est ce qu’a cru Sylvie (1) quand elle s’est rendue au bureau de La Poste situé sur le boulevard de la République, à Royan, afin de déposer une lettre importante. Son contenu…
Tout va se passer comme prévu. C’est ce qu’a cru Sylvie (1) quand elle s’est rendue au bureau de La Poste situé sur le boulevard de la République, à Royan, afin de déposer une lettre importante. Son contenu : une partie des documents nécessaires dans le cadre de la demande de visa de son fils.
Née en République centrafricaine, Sylvie arrive en France en 2011. Prise en charge par une famille française, elle devient « secrétaire médicale auprès d’un médecin à Cognac », se remémore-t-elle. À la suite du départ à la retraite de ce dernier, elle déménage à Royan. Elle est aujourd’hui caissière dans un supermarché. Son fils, 18 ans, est resté sur place et est inscrit dans un lycée français « à 3 000 euros par an », insiste-t-elle.
Au Rwanda
Il est convenu qu’il rejoigne sa mère du 9 août au 4 septembre. Sylvie, par l’intermédiaire de sa famille, réalise une demande de visa à l’ambassade de France située à Bangui, capitale de la République centrafricaine. Elle réunit les documents nécessaires et les envoie par La Poste – qui délègue l’envoi à Chronopost – le 21 juillet. Elle utilise, par sûreté, un courrier express, qui permet une livraison en quelques jours, le rendez-vous à l’ambassade (pour établir le visa) étant prévu le 27 juillet. Problème, à moins de 24 heures de l’échéance, les papiers se font toujours attendre.
Sylvie retourne à La Poste « dans la journée du 27 juillet ». Sur place, le flou laisse place à l’incompréhension : « La lettre est à Kigali, au Rwanda. » Il est trop tard. La demande de visa est refusée par l’ambassade. La lettre, elle, arrive finalement à Bangui, « le 11 août… », se désole Sylvie Ormel.
Des semaines plus tard, elle « ne décolère pas ». Un point l’inquiète particulièrement : l’évolution « de la tension diplomatique entre la France et la République centrafricaine », à l’heure où cette dernière héberge des membres du Groupe Wagner, organisation paramilitaire russe. Avec, selon elle, comme conséquence, la possibilité ou non de revoir rapidement son fils.
(1) Le prénom a été modifié.
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