Les défenseurs de la laïcité sont de tous les fronts, actuellement en Charente-Maritime. Après le maire de Châtelaillon-Plage, Stéphane Villain, tancé par la Libre Pensée pour un signe de croix adressé en réponse à un opposant en plein conseil municipal, au tour de Royan…
Les défenseurs de la laïcité sont de tous les fronts, actuellement en Charente-Maritime. Après le maire de Châtelaillon-Plage, Stéphane Villain, tancé par la Libre Pensée pour un signe de croix adressé en réponse à un opposant en plein conseil municipal, au tour de Royan de se faire rappeler, par l’un de ses opposants municipaux, lui aussi, les termes de la loi du 9 décembre 1905 « concernant la séparation des Églises et de l’État ».
Ce lundi 29 janvier, le chef de file de « Royan à gauche », Jacques Guiard, a pointé d’un doigt courroucé la ligne 14 des « décisions du maire » généralement survolées en début de séance du conseil municipal. Pour l’élu de gauche, laïque, cette « convention de partenariat conclue avec RCF Radio Charente-Maritime […], pour un montant de 500 euros ». Jacques Guiard n’y voit rien d’autre qu’un soutien déguisé « à une radio à caractère confessionnel ». RCF, « radio chrétienne » assumée, ne fait pas mystère, de fait, « de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l’actualité ».
« Déjà, le 5 décembre… »
Jacques Guiard s’est donc « indigné » de cette « convention de partenariat », qui « ne fait que prolonger une tendance au non-respect de la laïcité constatée lors de la cérémonie commémorative des bombardements de notre ville le 5 janvier, qui avait donné lieu à des prières collectives », s’insurge l’élu de gauche.
Lecteur dès l’aube de « Sud Ouest », Patrick Marengo a senti venir le vent mauvais de la récente polémique impliquant son homologue Stéphane Villain. L’édile royannais n’a pas versé dans la provocation d’un signe de croix, mais n’a pas non plus fait son mea culpa. « Je prends acte. Je ne voulais froisser personne », a juste promis le maire de Royan. Patrick Marengo n’a pas promis pour autant de ne pas acquitter l’engagement de 500 euros pris envers RCF, transparente sur sa politique de financement. « RCF limite la publicité à l’antenne en faisant appel à la générosité de ses auditeurs. À la différence des radios commerciales, RCF vit essentiellement grâce aux dons de ses auditeurs. » Difficile de plaider l’achat d’espace publicitaire.
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