La Course Déboîte allonge l’allure. L’an dernier encore, pour la « deuxième première » de l’événement, né en 2019 mais reconduit seulement en 2023, ce relais pédestre interentreprises s’ouvrait à 125 équipes. Finalement, 106 équipes, représentant 71 entreprises, associations ou collectivités publiques, y avaient pris part. L’organisation nourrit une ambition supérieure, espérant rassembler cette fois jusqu’à 150 équipes, « idéalement de quatre coureurs et coureuses différents », insiste Fabrice Raux, l’un des…
La Course Déboîte allonge l’allure. L’an dernier encore, pour la « deuxième première » de l’événement, né en 2019 mais reconduit seulement en 2023, ce relais pédestre interentreprises s’ouvrait à 125 équipes. Finalement, 106 équipes, représentant 71 entreprises, associations ou collectivités publiques, y avaient pris part. L’organisation nourrit une ambition supérieure, espérant rassembler cette fois jusqu’à 150 équipes, « idéalement de quatre coureurs et coureuses différents », insiste Fabrice Raux, l’un des artisans de La Course Déboîte.
Médecin généraliste, ancien nageur de haut niveau, Fabrice Raux a trouvé dans les quatre entreprises elles-mêmes fédérées au sein du Toucan des partenaires séduits par le concept de l’événement. « Le Toucan, c’est plus qu’un immeuble, c’est un état d’esprit », résume Sarah Longueville, office manager de l’« immeuble concept ». Une course à pied d’un format « vraiment accessible à tous », plaide Fabrice Raux, courue en relais « pour promouvoir la pratique du sport et la cohésion entre collaborateurs d’une même entreprise » correspondait, de fait, à la propre conception des associés du Toucan de la vie en entreprise, mais aussi entre entreprises.
« Un challenge »
La – vraie – première de La Course Déboîte avait déjà conforté ses promoteurs dans leur idée, en rassemblant déjà 86 équipes et 300 coureurs. À une unité près, la deuxième édition, en juin 2023, avait flirté avec la barre des 400 coureurs, de tous niveaux. « Pour certaines et certains, courir ne serait-ce que trois kilomètres est déjà un challenge ! » Fabrice Raux, passé des bassins au triathlon, loue l’effort de néophytes embarqués dans l’aventure par leur employeur, leurs collègues.
Il n’existait aucun événement qui fédérait les collaborateurs d’une même entreprise entre eux
Le temps d’une soirée à la fois sportive et conviviale, des salariés, des dirigeants d’entreprises du territoire se mêlent, échangent, parfois jusqu’à se rapprocher professionnellement. Une plus-value, pour les organisateurs, attachés à la double vocation de leur événement. L’incitation à la pratique d’une activité physique croise l’ambition de fédérer un tissu économique local riche mais diffus. « Il existe bien sûr des réseaux, entre entreprises, mais il n’existait aucun événement qui pouvait fédérer ces entreprises entre elles et fédérer aussi les collaborateurs d’une même entreprise entre eux. »
Vecteur de communication
Ce chaînon manquant, cet événement fédérateur, les associés du Toucan et Fabrice Raux ont pris sur eux de le créer. Nombre d’entreprises, de toutes tailles, se le sont approprié. « Dans certaines, les équipiers organisent en amont des séances d’entraînement ensemble. Me vient à l’esprit l’exemple de la société Mandin Énergie, qui en a même fait un vecteur de communication, filmant ces entraînements, partageant la vidéo, pour montrer qu’elle était une entreprise dynamique, où existait une cohésion entre les employés », illustre Sarah Longueville.
R. C.
La troisième édition de la Course Déboîte, le vendredi 28 juin prochain, poursuivra les mêmes objectifs. Y compris celui de soutenir une cause, celle de la formation des jeunes, « les futurs collaborateurs de nos entreprises », plaide Sarah Longueville. L’an dernier, la Course Déboîte avait soutenu financièrement le projet de la section menuiserie du lycée professionnel de l’Atlantique, lancée dans la construction de planches de surf en bois qui seront vendues au profit de l’association royannaise Vagdespoir, à la vocation fédératrice, elle aussi, entre handis et valides.
Au profit de la formation
L’inclusion, la solidarité seront encore au cœur du nouveau projet que soutiendra la Course Déboîte cette année. « Des élèves de BTS management économique de la construction vont se rendre au Maroc, dans la région d’Essaouira, pour participer à la construction de la première école autonome sur le plan énergétique et reconstruire une école endommagée lors du séisme. Ce projet-là aussi promeut la mixité, en associant des jeunes déscolarisés suivis par la Mission locale », se félicite Fabrice Raux.
Les ondes positives propagées à travers tout le Pays royannais par la Course Déboîte prendront encore d’autres formes à l’avenir, assurent ses organisateurs. « Nous allons nous attacher à pérenniser l’événement, déjà, mais nous avons encore beaucoup d’autres idées », promet Sarah Longueville.
Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes, sur le site internet de l’événement (www.lacoursedeboite.fr). Engagement : par équipe (idéalement 4 coureurs différents), 150 euros hors taxes pour une entreprise, 100 euros HT pour une association.
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