Michel Combes est aux cent coups. On le serait à moins. Celui qui comptait ouvrir la salle de spectacles La Cigale, au 79, avenue de la Grande Conche, ce samedi 27 janvier avec le flamenco du chanteur et guitariste Marcelo Carlos Casco est obligé de tout annuler en catastrophe.
C’est un coup de fil du maire de Royan en personne, Patrick Marengo, qui l’a stoppé net dans son élan. « Je lui ai dit qu’il serait plus sage pour lui d’attendre un mois, le temps que notre service de l’urbanisme…
Michel Combes est aux cent coups. On le serait à moins. Celui qui comptait ouvrir la salle de spectacles La Cigale, au 79, avenue de la Grande Conche, ce samedi 27 janvier avec le flamenco du chanteur et guitariste Marcelo Carlos Casco est obligé de tout annuler en catastrophe.
C’est un coup de fil du maire de Royan en personne, Patrick Marengo, qui l’a stoppé net dans son élan. « Je lui ai dit qu’il serait plus sage pour lui d’attendre un mois, le temps que notre service de l’urbanisme étudie différents points pour qu’il soit en règle avec la loi au moment de l’inauguration », précise l’élu royannais. Parmi ces différents points, il y aurait notamment l’obligation de disposer de places de stationnement.
« Pas de nuisances sonores »
« On me dit qu’il faudrait 37 places de parking. Où vais-je les trouver ? C’est totalement impossible. On m’a accordé l’autorisation de transformer cet ancien garage automobile en salle de spectacles. J’ai engagé des sous et fait les travaux nécessaires, notamment au niveau de l’acoustique et, à quatre jours de la première soirée, on me dit que ça ne va pas et qu’il manque des choses pour être en règle. »
Si Michel Combes est en colère, il le fait à sa façon, c’est-à-dire en homme courtois et respectueux des institutions. S’il répète à l’envi qu’il ne veut pas d’ennuis et se fâcher avec la mairie, on sent quand même une certaine dose d’incompréhension. On peut effectivement se poser la question du timing.
Je ne suis pas là pour satisfaire untel ou untel mais pour faire respecter la loi
Déjà, l’ouverture de La Cigale, qui devait avoir lieu samedi 20 janvier, avait été décalée d’une semaine pour permettre à l’APAVE, société française qui intervient dans le domaine de la maîtrise des risques, de mesurer l’impact sonore de la salle. « Les résultats montrent qu’il n’y a pas de nuisance pour le voisinage », souligne l’ancien chirurgien urologue de la clinique Pasteur qui a décidé de se lancer dans cette aventure pour occuper sa retraite. On peut dire qu’il est servi. Ce qui devait être une source d’occupation et de plaisir est en train de se transformer en vrai cauchemar. Il a déjà fallu annoncer à l’artiste de flamenco programmé samedi 27 janvier que sa venue n’était plus d’actualité. Tout comme aux différentes personnes qui avaient réservé.
« Faire respecter la loi »
Et puis il y a l’enjeu financier. L’intéressé a investi plusieurs dizaines de milliers d’euros dans l’affaire. Que va-t-il se passer s’il se retrouve avec une salle de spectacles inexploitable sur les bras ? S’il n’en est pas encore là, il y a tout de même des risques. Sachant que le voisinage est aux aguets. Jean-Jacques Azous, un voisin situé à quelques pas, au 75, avenue de la Grande Conche, a très vite fait savoir qu’il allait s’opposer, au nom de sa tranquillité, au projet. Il n’est d’ailleurs pas le seul puisque d’autres se sont aussi manifestés. Ont-ils fait pression sur le maire de Royan pour arriver à ce résultat ? Ou alors de potentiels concurrents déjà installés sont-ils montés au créneau ?
« Je ne suis pas là pour satisfaire untel ou untel mais pour faire respecter la loi. Il y a besoin de salles comme celle-ci pour permettre aux gens de sortir, mais pas dans n’importe quelles conditions », insiste Patrick Marengo qui, s’il trouve Michel Combes fort sympathique, indique que celui-ci aurait dû se renseigner avant sur ce qu’il était possible de faire ou pas.
Ouvrir le parapluie
La municipalité souhaite probablement ouvrir le parapluie en cas d’éventuelle action en justice pour ne pas se voir reprocher d’avoir donné le feu vert à l’ouverture d’un établissement recevant du public aucunement dans les clous de la loi. Cet imbroglio souligne une fois de plus les difficultés, à Royan, de concilier esprit d’initiative pour faire bouger la ville avec un certain immobilisme ambiant.
Une fois que Michel Combes aura eu les conclusions du service de l’urbanisme, il saura au moins à quoi s’en tenir. L’intéressé risque de passer un mois compliqué à se ronger les ongles. « Je sais que les élus sont bienveillants et qu’on pourra trouver une solution », glisse-t-il quand même, sous forme de méthode Coué. Reste à savoir quelle solution. Peut-être que la seule destination de la salle à l’organisation de thés dansants en sera une. Les « pt’its vieux », ça ne fait pas de bruit. Et puis ça a lieu l’après-midi. « Il y a une forte demande. J’ai encore une dame qui m’a demandé la date d’ouverture », confie le gérant de La Cigale. La question à mille euros.
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