C’est devenu le rendez-vous du samedi soir. Depuis le début de la saison, Les Pirates, volleyeurs royannais professionnels de ligue B, attirent de plus en plus de monde au gymnase Espace Cordouan. « Au début, nous avions des spectateurs. Maintenant, nous avons des supporters, s’enthousiasme Margaux Lambret, manageuse de l’équipe. On a clairement vu l’évolution, comme on voit que notre zone de fans s’agrandit. Les gens viennent de Bordeaux, Cognac, La Rochelle, Niort… »
Logique, quand on sait que l’équipe est la seule de Nouvelle-Aquitaine à évoluer en
C’est devenu le rendez-vous du samedi soir. Depuis le début de la saison, Les Pirates, volleyeurs royannais professionnels de ligue B, attirent de plus en plus de monde au gymnase Espace Cordouan. « Au début, nous avions des spectateurs. Maintenant, nous avons des supporters, s’enthousiasme Margaux Lambret, manageuse de l’équipe. On a clairement vu l’évolution, comme on voit que notre zone de fans s’agrandit. Les gens viennent de Bordeaux, Cognac, La Rochelle, Niort… »
Logique, quand on sait que l’équipe est la seule de Nouvelle-Aquitaine à évoluer en pro B. Chaque match attire entre 1 000 et 1 100 personnes. Revers de la médaille, beaucoup de spectateurs restaient debout. « Nous avons bien essayé d’ajouter des chaises, reprend Margaux Lambret. Mais nous étions en dehors des clous par rapport au règlement de la ligue qui impose de ne pas avoir de spectateurs trop près des joueurs. Il nous fallait une tribune supplémentaire, on veut un chaudron autour du terrain. »
Un club fédérateur
C’est ainsi que la demande est faite auprès de la Ville par le biais du président David Guelle. « La tribune fait 156 places. L’année prochaine, nous devrions en avoir une de 350 places », indique le président qui se dit « satisfait », devant la diligence de la Ville de Royan. La commune soutient le club au plus près de ses besoins. Le budget actuel de 650 000 euros pour les différentes activités du club, en grande partie consacré à l’équipe professionnelle, ne suffira pas l’année prochaine. 900 000 euros seront nécessaires pour continuer sur la bonne lancée. « Le 5 avril, sera votée une subvention de 90 000 euros, indique Jean-Michel Denis, adjoint au maire en charge des sports. Nous les suivons sur le volume d’aides, c’est une volonté du maire. Et puis, cela fait du bien de voir ce gymnase rempli. L’équipe pro fédère aussi les autres associations, tout le monde vient les supporter. C’est un véritable rayonnement sportif sur le territoire. »
Une ambiance de folie
Les Pirates, équipe fanion du Royan Atlantique Volley-Ball, draine derrière elle les 200 licenciés amateurs, le beach-volley et la section du lycée Cordouan. Si les collectivités locales mettent la main à la poche (1), l’équipe pro affirme son intention de « ne pas vivre seulement des subventions publiques, comme le rappelle Margaux Lambret. Nous avons besoin d’autres partenaires privés en plus de ceux qui nous soutiennent déjà activement. Notre objectif est de créer un club entreprises, comme au Stade Rochelais. Ils sont ensemble dans le carré VIP où des rencontres d’affaires peuvent se nouer. Dans un des plus gros clubs français de volley, celui de Tours, le club entreprises est valorisé à 1 million d’euros. Mais nous n’en sommes pas là, Rome ne s’est pas faite en un jour. »
Au début, nous avions des spectateurs. Maintenant, nous avons des supporters !
En attendant, le staff des Pirates ne s’endort pas sur ses lauriers. Les matchs à domicile sont devenus des moments également festifs. Lors de la rencontre de ce samedi soir, la section musique du lycée Cordouan va jouer, les pauses seront ponctuées de jeux, où un membre du public pourra gagner la somme de 250 euros, et de tombolas. Et pour mettre l’ambiance, tout le monde pourra compter sur le club des supporters, les Ultras royannais qui ont créé un chant maison !
Un match décisif
Les Pirates sont classés actuellement 5ᵉ sur 12 équipes de Pro B mais la différence en points est extrêmement serrée. La rencontre de ce samedi 2 mars face à Mende (Lozère), classée 8ᵉ, est décisive. En effet, elle peut d’ores et déjà leur ouvrir la porte des play-offs, réservés aux huit meilleures équipes et qui se jouent en trois matchs gagnants comme le même adversaire. « Si nous arrivons à nous classer 4ᵉ, ce qui est mathématiquement encore faisable, nous jouerons contre des équipes plus à notre portée et deux fois à domicile, ce qui est toujours avantageux », révèle Margaux Lambret. Les Royannais comptent sur leur talent et la qualité de leurs supporters pour gagner ce samedi.
Samedi 2 mars à 19 heures, Espace Cordouan de Royan. Tarif : 7 euros.
(1) Le Département donne 100 000 euros, la Région, 50 000 euros, la Ville de Royan, 90 000 euros. Les communes de Meschers-sur-Gironde, Saint-Georges-de-Didonne, Vaux-sur-Mer, Saint-Palais-sur-Mer et Les Mathes-La Palmyre versent entre 5 000 et 6 000 euros chacune. Enfin, l’Office de tourisme communautaire subventionne aussi le club à hauteur de 50 000 euros.
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