C’était une première. Et comme dans toute première, il y a eu des couacs. L’agent immobilier royannais Michael Malvé, encarté au parti Horizons, s’est vite rendu compte qu’il était plus à l’aise dans l’improvisation que dans la lecture de notes. S’adresser à un public n’est pas chose aisée, même devant une trentaine de personnes réunies pour une première présentation…

C’était une première. Et comme dans toute première, il y a eu des couacs. L’agent immobilier royannais Michael Malvé, encarté au parti Horizons, s’est vite rendu compte qu’il était plus à l’aise dans l’improvisation que dans la lecture de notes. S’adresser à un public n’est pas chose aisée, même devant une trentaine de personnes réunies pour une première présentation publique du candidat déclaré aux élections municipales de 2026 à Royan.

Mardi soir 9 avril, à la Maison des associations, c’était donc pour lui un véritable plongeon dans le grand bain de la politique. Et pour faire tomber la pression, rien de mieux que d’avouer ses propres doutes. « J’espère que je n’ai pas été trop mauvais… Avec l’expérience, je trouverai plus facilement mes mots », a lancé, sans filtre, celui qui, pour porter sa candidature, a créé l’association Royan Avenir.

« On en est au début de l’aventure et c’est à nous de faire nos preuves »

Âgé de 52 ans, Michael Malvé se sent prêt « à s’engager et à agir ». Pour préparer un programme, des commissions vont être créées dans les domaines du sport, de la santé, de l’économie, de la culture, de l’urbanisme et du tourisme. Quelques soutiens se sont dévoilés à cette occasion, comme Maxime Lahondès, organisateur du tournoi international de beach tennis et gérant d’une société de sécurité privée, l’infirmière libérale Angélique Ansiaux, la cheffe d’entreprise Marlène Duclos ou encore le journaliste spécialisé dans les revues scientifiques et surtout médicales Franck Fontenay.

Pas de poids lourd politique à l’horizon, mais ça ne saurait tarder selon le candidat. Deux anciens maires de Royan, Didier Quentin et Philippe Most, seraient notamment prêts à lui apporter leur soutien. « Ce n’est pas officiel mais ça le deviendra avec le temps. C’est un secret de polichinelle. On en est au début de l’aventure et c’est à nous de faire nos preuves », prévient l’agent immobilier.

Soutiens à chercher

On a aussi pu apercevoir l’ancienne adjointe au maire de Royan en charge de l’urbanisme Marie-José Dauzidou. Thomas Lafarie, conseiller municipal d’opposition et encarté au parti macroniste Renaissance, était également présent pour accueillir le public. « On est en train de discuter pour faire liste commune », précise Mickael Malvé qui, pendant deux ans, entend organiser des conférences afin de faire vivre Royan Avenir.

S’il reconnaît partir de loin, le Royannais, fort d’un solide réseau, entend pousser petit à petit ses pions. Il a en tout cas la motivation, mais ça ne suffira pas. Il va falloir que la mayonnaise prenne assez vite. « On ne va pas se retrouver à quatre ou cinq, entre amis, pour bosser sur un programme. Ce n’est pas comme ça que ça marche. On va devoir fédérer des gens que l’on ne connaît pas encore et qui ont des compétences dans tel ou tel domaine pour constituer une équipe », confie-t-il lucidement.

Quelques pistes de réflexion ont cependant déjà été posées sur la table. Si on devait prendre une image, on dirait que le candidat Malvé en est encore au stade embryonnaire. « C’est bien pour ça que je me suis déclaré deux ans avant », insiste-t-il avec l’âge de maturité en ligne de mire. Si possible avant 2026.