L’affaire est entendue. La rue de l’Électricité, à Royan, ne verra pas s’élever le nouveau siège de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara) qui devait porter la signature du célèbre architecte Rudy Ricciotti. Au grand regret du président de la collectivité Vincent Barraud qui a lu, ce lundi 29 avril en conseil communautaire…
L’affaire est entendue. La rue de l’Électricité, à Royan, ne verra pas s’élever le nouveau siège de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara) qui devait porter la signature du célèbre architecte Rudy Ricciotti. Au grand regret du président de la collectivité Vincent Barraud qui a lu, ce lundi 29 avril en conseil communautaire, la délibération actant le renoncement à la construction du bâtiment à toute vitesse comme pour en finir le plus vite possible. L’élu n’a en effet jamais caché son soutien à ce projet et l’a défendu bec et ongles jusqu’au bout. Avec lui, quatre autres maires se sont abstenus lors du vote (Laurence Osta Amigo pour La Tremblade, Éric Renoux de Médis, Olivier Martin pour Corme-Écluse et Patrice Libelli pour Vaux-sur-Mer).
Les termes « cas de force majeure » ont été employés pour justifier cet abandon avec, en toile de fond, le contexte économique. Le montant de neuf millions d’euros de travaux prévisionnel provisoire annoncé en 2020 a, en effet, gonflé depuis, certains l’estimant aujourd’hui entre 12 et 15 millions d’euros. Trop, en tout cas, pour les détracteurs de ce programme immobilier qui entendent privilégier le plan piscines.
Ce projet avorté va, en tout cas, quand même coûter des sous à la Communauté d’agglomération. Moins d’un million d’euros, avance un connaisseur du dossier. Un moindre mal pour ceux qui sont montés au créneau pour dire stop. « Les conditions économiques actuelles ne sont pas favorables à un investissement de grande envergure tel que la construction d’un nouveau siège », est-il écrit dans la délibération.
Il y est également précisé que « le premier et le plus impératif des motifs à ce renoncement est la priorité des besoins des habitants du territoire, et qu’à ce titre, la Communauté d’agglomération doit concentrer ses finances sur des projets qui répondent à leur attente… » Quid, alors, des conditions de travail des agents de la Cara ? C’est la question qu’a posée le maire de Vaux-sur-Mer Patrice Libelli.
Solutions alternatives ?
L’élu a parlé de « bureaux en nombre insuffisant, de l’impossibilité de recevoir des stagiaires et de la nécessité de regrouper les services, actuellement éparpillés, sur un même site ». Pour lui, « la construction d’un nouveau bâtiment pour le bien-être des agents de l’Agglomération semble malgré tout nécessaire ». Dans sa réponse, Vincent Barraud a été tranchant : « À partir du moment où on abandonne un projet pour cas de force majeure, ce n’est pas pour en reproposer un autre demain. » Sous-entendant qu’il fallait y penser avant. Dans la délibération, il est fait référence à « des solutions alternatives raisonnables comme la rénovation ou l’optimisation des installations actuelles ou l’accès au télétravail des agents ».
C’est le moment qu’a choisi le maire de Saint-Palais-sur-Mer, Claude Baudin, pour un trait d’humour. « Si vous voulez, j’ai un lieu », a-t-il lancé en faisant référence à l’ancien couvent Béthanie que la Cara était prête à céder à la Ville avant la fronde d’élus de la majorité saint-palaisienne. Mais ça, c’est une autre histoire…
Cette chronique est produite du mieux possible. Pour toute observation sur cet article concernant le sujet « Royan c’est royal » merci d’utiliser les coordonnées indiquées sur notre site internet. Le site royan-atlantic.fr a pour but de créer diverses publications sur le thème Royan c’est royal éditées sur le net. Cet article parlant du thème « Royan c’est royal » fut trié sur internet par les rédacteurs de royan-atlantic.fr Très prochainement, nous présenterons d’autres informations pertinentes sur le sujet « Royan c’est royal ». En conséquence, consultez de façon régulière notre site.