Quand le bâtiment va, tout va. Quand rien ne va, le bâtiment trinque comme les autres. L’une des têtes de proue locales, l’entreprise Pitel, n’échappe pas à la flambée des prix. Par ricochets, par exemple, la flambée des prix de l’énergie se répercute sur celui du béton, énergivore à sa fabrication. « Et le béton, dans un projet comme celui du celui du nouveau centre technique…
Quand le bâtiment va, tout va. Quand rien ne va, le bâtiment trinque comme les autres. L’une des têtes de proue locales, l’entreprise Pitel, n’échappe pas à la flambée des prix. Par ricochets, par exemple, la flambée des prix de l’énergie se répercute sur celui du béton, énergivore à sa fabrication. « Et le béton, dans un projet comme celui du celui du nouveau centre technique municipal de Royan, c’est un tiers des matériaux », résume arithmétiquement Abel De Almeida, le directeur de l’agence de Royan de Pitel.
Ces dernières semaines, ce chantier précis du nouveau CTM royannais, d’un coût estimé à plus de 3,2 millions d’euros TTC, a connu une période de flottement. Le maire de Royan, Patrick Marengo, le confirme, « le chantier a effectivement connu un ralentissement ». Du fait, à ce stade de l’avancée de la construction, de l’entreprise Pitel, elle-même confrontée… à des délais trop longs d’acquittement des premiers paiements dus par son maître d’ouvrage, la Ville de Royan.
Entre deux feux
L’activité a repris, à son train normal, sur le chantier, en surplomb de la zone Royan 2, à vue, d’ailleurs, du site de l’entreprise Pitel. Ce ralentissement récent, que confirme à son tour Abel De Almeida, s’explique la position inconfortable d’une entreprise générale du bâtiment tel que Pitel. « Nous sommes entre le marteau et l’enclume », image le directeur de l’agence de Royan. Le marteau ? Les fournisseurs, qui attendent légitimement d’être payés dans les meilleurs délais, de 30 à 45 jours, selon les usages et facilités accordés aux clients. L’enclume ? Le commanditaire d’un chantier, le maître d’ouvrage, dont le prestataire attend, tout aussi légitimement, qu’il le règle également rapidement.
Cette situation, nous la rencontrons aussi sur d’autres chantiers
Dans le cas du nouveau centre technique municipal, « notre maître d’ouvrage, la Ville de Royan, donc, a acquitté à plus de 60 jours au-delà de l’échéance les premiers paiements. Cette situation, nous la rencontrons aussi sur d’autres chantiers. Tout le monde rencontre des difficultés actuellement, dans le secteur privé, en particulier », constate Abel De Almeida. « Et nous n’avons pas une trésorerie mirobolante… » Payer ses propres fournitures à 30 jours, n’être payé qu’à 60 jours, voire au-delà, provoque une tension sur la trésorerie qui a donc contraint, dans le cas du futur centre technique municipal, à limiter à certains moments l’intervention de Pitel.
« Des solutions »
Ce flottement passager ne devrait pas différer la livraison du nouveau bâtiment, théoriquement en novembre prochain. « Le plus gros a déjà été réalisé », (se) rassure Patrick Marengo. Le maire promet que, « pour ne pas prendre de retard, des solutions techniques ont été trouvées pour que le chantier avance ». Des solutions financières, aussi, surtout.
Certes maître d’ouvrage, donc payeur, la Ville de Royan, en tant que collectivité, s’en remet au Trésor public pour le paiement effectif de ses dépenses. Patrick Marengo a probablement passé la consigne à ses propres services et au trésorier-payeur général d’effectuer dans les meilleurs délais le règlement des échéances tel que prévu dans le marché passé avec l’entreprise Pitel.
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