Un bouleversement des habitudes. Depuis le mercredi 4 octobre, déjà, le boulevard Briand accueille dans sa première partie la foire les mercredis et dimanches matin. Ce mardi 10 octobre, c’est au tour des commerçants du marché central de Royan d’accueillir leurs clients sous une halle provisoire installée sur le parking jusqu’en juin 2024, le temps des travaux.
Aujourd’hui, des désordres menacent en effet la stabilité de l’édifice imaginé par les architectes Louis Simon et André Morisseau dans les années 1950. Les longrines extérieures sont en mauvais…
Un bouleversement des habitudes. Depuis le mercredi 4 octobre, déjà, le boulevard Briand accueille dans sa première partie la foire les mercredis et dimanches matin. Ce mardi 10 octobre, c’est au tour des commerçants du marché central de Royan d’accueillir leurs clients sous une halle provisoire installée sur le parking jusqu’en juin 2024, le temps des travaux.
Aujourd’hui, des désordres menacent en effet la stabilité de l’édifice imaginé par les architectes Louis Simon et André Morisseau dans les années 1950. Les longrines extérieures sont en mauvais état et des infiltrations d’eau ont été relevées au niveau du plancher, la dalle sur laquelle on marche pour aller faire ses courses. « Tous les jours, il y a de l’eau qui est déversée au sol, ne serait-ce qu’au niveau de l’espace des poissonniers », faisait remarquer le premier adjoint au maire de Royan, Didier Simonnet, il y a quelques mois. Les entreprises interviendront notamment au niveau du vide sanitaire sous la dalle. Le coût du chantier est estimé autour de cinq millions d’euros.
Classé monument historique depuis 2002, ce n’est pas la première fois que le marché central va connaître ce type d’intervention. Les Royannais ont déjà vécu cette situation en 2003 avec un pareil déménagement sous un Tivoli. À l’époque, c’est la Semdas (Société d’économie mixte pour le développement de l’Aunis et de la Saintonge) qui avait mené la rénovation pour un coût de six millions d’euros.
Rassurer les clients
Tout l’enjeu, maintenant, pour les commerçants, va être de bien vivre pendant neuf mois. Certains s’attendent à une baisse de leur chiffre d’affaires. Il faut donc rassurer les clients. « Les corps de métiers seront réunis dans un même secteur sous le Tivoli. L’organisation permettra une déambulation fluide et cohérente. Ce déménagement s’est déroulé dans de bonnes conditions. Tout le monde s’est entraidé. C’est un mal pour un bien. Une fois le chantier terminé, nous disposerons à nouveau d’un bel outil de travail modernisé », insiste Alexandre Guillou, président de l’association de commerçants AIMCR +.
Il y a aussi le parking couvert Montmartre sur deux niveaux avec une première demi-heure gratuite
La principale problématique, avec cet aménagement, est la suppression des places de stationnement utilisées pour élever la halle provisoire. Afin de remédier à ce qui pourrait être un frein pour les clients, des solutions sont proposées ou sont en cours d’étude. La Ville a par exemple agrandi le parking gratuit Pourteau-de-Mons, situé sur l’avenue Daniel-Hedde, de 40 places supplémentaires. Peu connu malgré sa situation proche du marché, en remontant en voiture vers le carrefour de l’ancienne caserne des pompiers, sur la droite, l’endroit est en retrait et donc peu visible du premier coup d’œil.
Des solutions pour se garer
« Il y a aussi le parking couvert Montmartre présent sur deux niveaux avec une première demi-heure gratuite », indique Héloïse Bédouret, chargée de communication de l’association de commerçants. Par ailleurs, rappelons que la ligne 3 de Cara’Bus passe par le marché. « On est aussi en train de travailler sur la possibilité d’utiliser le petit train touristique pour desservir le marché en passant par la Tache Verte et la gare. Ce serait une solution complémentaire. »
Un commerçant du marché croisé récemment n’est pas trop inquiet. « Je pense que le stationnement est un faux problème. Le parking est inaccessible depuis plusieurs semaines et on voit qu’il y a toujours du monde. Mes clients, en tout cas, ne m’en parlent pas », confie-t-il. Ce pôle de la vie royannaise devrait donc le rester cet hiver et au printemps prochain.
Ce chantier est aussi l’occasion d’acter certaines modifications dans le fonctionnement du marché. Ainsi, la machine à compacter le carton ou le polystyrène va disparaître du paysage. « Chaque commerçant va devoir trier ses propres déchets et les emmener à la déchetterie. Moi, je le fais depuis dix ans. On est en 2023 et il faut s’occuper un peu d’écologie », souligne Alexandre Guillou. On parle de gros volumes à traiter. Si cette petite révolution en inquiète certains, de par sa faisabilité et les risques de dépôts sauvages, elle va en tout cas changer les usages.
Une campagne de don
Le lancement de la campagne de mécénat pour participer au financement des travaux du marché aura lieu le dimanche 15 octobre. Un groupe de musique sera présent au marché et un buffet, offert par les commerçants et organisé par la municipalité, sera servi dans le marché sur les bancs centraux. L’occasion de découvrir le marché, vide de ses occupants, sous un autre jour, et de visiter la halle provisoire.
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